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Les mâchoires sont rabateuses^eÿdïnférieurè avancé'surïa supérieure.
I,es narines sont simples; les yeux ovals et verticaux. Des plis longs
et étroits s’étendent le long de la tête.
Dans les deux genres, le bec est dénué d’écailles;
l’anus est au.miüenÂlu corps; '
la première dorsale n’a que des piquants;
la .seconde dorsale et la ventrale* n’ont j.uei-n
. le premier rayon piquant. '
J’ai reçu ces deux exemplaires de Mr. John de Tranquebar, CMj§le
Callyoniinus indiens de Linné, que je range.ici', dans ce .goure; parce que
sa description répond exactement à' ce poisson.
D’ est aisé à croire, qiiè Linné naùra pas voulu, en dépit de son sfe;
stème, ranger un Toraclnque parmi les Jugulaires; mais vè, le£ immenses
travaux dont ce grand homme s’étoit chargé, il étoit' bien possible -qu’il
ne remarquât pas le siège de ces nageoires.
^^felltfcîibien^comme nous l’avons observé plus haut, le môme cas,
avec le Cottus gnniicns, qui est un Jugulaire.
A™ . Part. XI. p. 6 5 même f c t voir que le Thëutis java n’appartient
pas ®j.x Abdominaux, mais aux Merluches.
Je crois qu’il en | j â e même du Theutis' jiepa,tos; car toutes les parties
de e’ê pdisson (excepté le filge des ventrales, que le dessinateur, probablement,
a placé trop près de la queue), répondent exactement à celles
de la 'merlndhe, ou du moins, aux Acanthures. qui ont été séparés -des
'merluches a}-. Ceci étoit.d’autant pins facile,, que du tems de Seba on ne
fésoit aucune attention systématique au siège, des nageoires.
Dans Catesby, à qui Linné s’en rapporte, on a entièrement négligé
dés ventrales 6). >
Je reviens à présent à nos deux premiers poissons: Leur corps plat,
et le siège des ventrales,, qui distinguent oes poissons des autres Jugulaires,
m’autorisent à en faire un genre particulier. •.
L e d e r n i e r , que les Allemands nom- se homme en françois, Pelle-, et
ment, SchaufeVtopf, en’ anglais’, Stimel.
«-) Thés. » 1. 53> fig. *5- • - - ’ ■ ' *9 ®am». U-'-tab. w>. -