Le Doct.'Scjioepf a vu à Neuyork une Scie, qui, y compris sa scie,-
avoit 15 pieds de long.
A l a Torpille. Part. IV. p. 40*
Mr. John m’a envoyé de Tranquebar deux Torpilles, qu’il me dit
être de deux espèces, dont l’une se nomme Puli Timlei, ou le tacheté, et
l’autre, Pejtimilei ou Sentimilei à). La secousse électrique du dernier
n’est pas si forte que celle du premier. En les examinant, je trouvai que
le Puli Timlei étoit un mâle, et le Pejtimilei une femêlle. Mr. John dé^
cidera s’il y en a effectivement de deux espèces sur ces côtes, ou s’ils ne
différent que par le genre masculin et féminin. J’ai aussi reçu, il n’y a
pas longtems, une grande Torpille de Maroc.
A l ’Atingue. Part: IV. p* 75.
Ruysch dit que la peau de ce poisson devient fort dure quand onia
fait sécher. Les Indiens s en servent en guerre, en guise de casque. La
dureté de cette peau et les piquants qui s’y trouvent, parent les balles et
les coups de sabre. Ce poisson qui porte làbas le nom de Jean Bourion,
a reçu son nom d’un fruit épineux qui se nomme Bourion.
Au Guara. Part. IV. p. 78.
Ce poisson ne paroit sur les côtes de Neuyork que dans les mois de
l’Elé, et il y porte le nom de Toadhsh.
Aux] grand Eturgeon. Part. IV. É. Q6.
‘ Les Kalmôuques nomme ce poisson Choela; chez les autres nations
russes il se nomme Stôhrs.
Au Coffres. Part. IV. p. 105. •
Thunberg, au Xlème Tome du nouv. Traité suéd. p. 101. décrit un
nouveau Coffre du Japon, sous le nom Ostracion hexagonus.
a ) Tonte Raie sans aiguillon se nomme Timi- Mr. John m’écrit que dans les mers de là
Iei ou Timlei, et ceux qui ont 1— g aiguil- bas, il y en a de douze espèces.
Ions dans la quèues, se nomment Tiruckei.
A d d i t i o n s .
Au C o f f r e l i s s e . P a r t . -IV. p ; 10 6 .
Aux iles de Bahama, me poisson se nomme Sevet-Fish.
Aux H é r i s s o n s à q u a t r e d e n t s . P a r t . IV. p. 124.
On décrit un Hérisson à quatre dents électrique dans le Philosoph.
Transact. d,e 1786..
4 -U F l a s c o p s a r o . P a r t . IV. p. i 52.
On trouve ce poisson â Neuyork et Rhode-Eyland, où il porte le
nom de Toadhsh.
Au H é r i s s o n t i g r é . P a r t . IV. p. i 33*
J’ai désséqué ce poisson, et je lui ai trouvé trois opercules, et dans
la membrane de l’ouie, cinq forts rayons. L ’ovaire étoit double, et con-
sistoit en une infinité de vésicules proches les unes des autres, comme les
poumons des grenouilles et des Tortues de marais et on pouvoit les gonfler
en y soufflant, tant par les branchies que par la bouche; mais il fal-
loit toujours observer une certaine direction. Ces ovaire étant enflé, le
vent y restoit, et n’en ressortoit que quand on la pressoit d une certaine
manière dont je ne put trouver la raison. Ces deux lobes étant gonflés^
paroissent blancs comme la neige, et s’étendent dans le bas ventre jus-
qn’à l’anus. La manière comment ce sac, situé par devant, sous la peau
extérieure, est joint aux autres parties intérieures, comment il se remplit,
et comment ihse ferme, meriteroit detre examinée dans des poissons et
plus grands, et plus frais.
Aux B a l i s t e s . P a r t . V. p . 9 .
Sonnerat a),- White d), et Phillip s), on chacun enrichi le genre des
Balistes d’une nouvelle espèce. De même Mr. le Doct. Schoepf paroit . en
avoir décrit une nouvelle; mais s il veut soutenir quil y a trouvé des
ouies et des poumons d), il faut avouer qui c est un nouveau phénomène
qui ne sest encore trouvé en aucun poisson; et il mérite par la une recherche
d’autant plus exacte.
Je vais aussi en décrire un nonveau. 9 I
a ) Rozier Journ. XII. p. 78. Gnperva Cendré. .«.) Voyag. toBotany-.Bay, p. 170.
5) Voyag. to Soùtli-YValles. j j 253. Balistes gra- d) Sclir. d. Naturf.Fr. VHI- P- >88-
nulosus. .