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faite dans îa làifon Je l’amour, temps où en général les teflïGuIes
des oiféaux groffiflènt confidérablem'ent. - .
Le mâle & la femelle- ont chacun deux cris, I’un-plus.éclatant 3
& plus Fort, l’autre plus fçÆbîe; = Ie mâle faïuouan, ouan, ouan,
ouan, il ne donne là voix fonore que lorfqu’il e$Soigné jJes
femelles, & H-ne fa fait jamais entendre en cage pour peu .qu’il :
ait une compagne lui; la femelle a un cri que tout le monde
glefflMt«'j|ul ne"lui fort que pour rappeler fon mâle, & quoique
ce -cri fort fpibfof & que nc>us ne puiffions lentendrç qu’à une jj
petite difl-ançe, les mâles y accourent de près,dune demi-lieue;
efle a aufli un petit fon tremblotant cri, cri., iLp> qiâle eft plus 1
p r i e n t q n p h • n r 1 a
1 mâle, comme le mâle accourt, _à la voix de la femelle ^ jsd e ,
,?tèmpsvde l’amour, & fouvent avec une telle précipitation,-,1^ tel
abandon de lui-même, qu’il vient la chercher julque dans la main i
de l’oilèlear (’y).< "
La-caille,-ainli qü£ la perdrix & beaucoup d’autres animaux,
ne produit que lorlqu’i lie eft enjiberté : on a 1« au fournira -3
'etü^ em~ CmtùMÊÊBSIe&s dams <les cages, tous le .nuiuuûx
qa’dues emploiaat ordinairement dans la conftruétion.do leurs nids,-J
eÿgs me nichent jamais, & ^yCTm^jmcuii^loht^es"~<jculs^rpîi'^
loir échappent & quelles fondaient pondre malgré dites.
©®.:a cf^Sté iplufietus abfurdités lur la géneiation dtsxadlèst
cm a dit d ’elles comme des perdrix, quelles étoient fécondées par.
i veat, éëhc veut-dne qumes pondent quelquefois lanslc lecduis
,ifo “mâle OP a dit qu elles s’engendroient des thons rqgê la
mer agitée -rejette .quelquefois lur les côtes .de Æ^^^fequ’enes
JjÉjjAriftotê, Hiflov, Animal, iib. YIII, cap. x n ;
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