H i s t o 'j r Es N a t u r e l l e
deux elpèaes, & qiti^étofent'même; fdtan qùdques-uàs^ plu:
délicats & meileurs au goût que les légitimes,, mtis ipcapabfesi
à oe qu’on dk,î£ç'perpétuer leur cace, ipoique lÜonfiMtHgobus
les femelles de ce^mufets, jointes ,3i®c leur père, donnent de
véritables fitfans.^I)n a encore ofafervé de ne donner au, eotp
failàn que des-paules qui nWoieut jamarâete cochees, & meme
de les munvder à. chaque couvée i.'ifeiiÎJgqir:'qi4Bfçc .sfevanttgs
lé failàn {car l’homme juge toufomides. autres ctoss prlui-même)*
foit parce q f ona"1pSendu remarquer que lorfque-les. mêmes
poules étoient fécondées une fécondé fois, «par le même faifan,
5 en lé ttc â t inné race dégénérée Y? /4 |
On dit qîie fe fiifan eft un oifeau ftupide,, qui-fe 'Croit tien
ëti fàreté lorfque f i tête eft cachée, comme on J’a dit de tant
d’autres, & qui fe laiffe prendre à tous les piégés; iorfqu’on le
chaflè au dhieft courant, & qu’il à été renGonffé .j' iI 'îegarcIe
fixement le chien tant qu’il eft en arrêt, & donne tout le tqmps
au Chaffeur de fe tira à fon aife (r); II fuffit de lut- préfenter
6 propre image, GU'feulement un morceîu d'étoffe rouge fé lin e
' toile blanche, pour l’attirer dans fe piège : ©n fe prend éfiCSÜ^
en tendant des lacets ou des filets fur les-fehmins- où>& paffe
feîr &. fe matin peur aller boire;'-enfin, on fe’cbafTe à-l-bifeau
dé proie, & l’é a prétend ^ue ceux qui font pris de cetfê-^an&stè ,
font plus tendres & dé meilleur goût ( fj.- L’automne eft le temps
dé l'année ô » Is font fe plus gras: ôn peut engraiflèr les jeunes
dans l’épinettè Ou avec la pompe, cojfnme toute autre^vqMfeq
- fa) Voyez Longolius, Diahg. Jt Anibus. -* Journal Écono n jue, Seplm n 1733
Maifon Ruftique, tome I , page 133.
(r) 0!ina,,£/ccellarià, pag. 77. S
Éï" (D Aidrovande, Ornitiologia, tom. Il, pag. 57.