I t » P A P I L L O N S
Fabric. Ent. pag. 5 y y , n°. yo. Milhauferi.
----- Spec. Inf. pag. 192 , fp. $8.
Knock , Sup. Ent. t ere. pièce , pag. 48 , tab. I l l , fig. 3. Vidua.
EJp. tom. I l l , pag. 108 , tab. X X I , fig. 1 -6'. Milhauferi.
Jung , Ind. Pap. pag. 8g , Milhauferi. pag. 142.. Terrifica & pag.
t 5 i , Vidua, eu citant Fabricius qui a donné ce nom à une autre efpèce.
Goe^e , Supp. Ent. part. I l l , tom. I l l , pag. x x v u i de la Préface
n°- â 5 Vidua, en citant l’ouvrage de Knoch. pag. S o , n°. a 5 , Milhauferi ,
en citant Fabricius & pag. S t , n°. 32 , Terrifica , en citant les Viennois.
Schneid. Nom. Ent. pag. 43. Vidua. Terrifica des Viennois.
Planche CCIII. N uméro zyo.
C H E N I L L E D U H E T R E .
L ’ É C U R E U I L.
P R E M I E R É T A T .
iN " O U S ne fçavons pas fi cette efpèce a auffi été trouvée aux environs
de Drefde , mais elle fe rencontre dans les autres endroits où nous avons
dit qu’exiftoit la précédente, ainfi qu’à Strafbourg , & elle y eft plus
rare. Sa Chenille par fa conformation eft une des plus extraordinaires qui
ait encore été découverte : elle vit non-feulement fur le Hêtre, mais
fur le Chêne, le Bouleau , le Noifettier , & peut-être même fur d’autres
arbres, Un Amateur du Dauphiné l’a trouvée fur un brin de Chanvre
dans une Chenevière , aux environs de laquelle il n’y avoit que des
Noyers. Efper dit l’avoir vue au milieu d’une prairie à plus de mille pas
des haies & buiffons, Quoiqu’il en foit, fa forme très - fingulière eft bien
propre à la faire reconnoître. Le .fond de fa couleur, Fig. 270. a, eft
jaune foncé avec des nuances de brun : la féparation des anneaux eft
$rès-profonde, & fur trois de ces anneaux font des élévations terminées
p h a l è n e s . * a l
en pointe obtufe : on apperçoit à la partie inférieure du dixiéme & du
onzième , des éminences charnues arrondies , qui ont de petites
'échancrures en forme de fcie. Le dernier anneau eft garni de deux corps
fiftuleux en forme de fourche, d’une fubftance dure, ayant à l’extrémité
des petits poils courts & roides. Elle n’a que douze pattes, dont quatre
de celles qui tiennent la place des écailleufes, font très-fouples êt longues ;
mais non affez fortes pour porter le corps, & paroiffent avoir été données
a l’Infecfe plutôt pour fe défendre que pour accélérer fa marche. Dans
l.état de repos, elle s’allonge entièrement, mais au moindre attouchement,
elle dreffe la tête, avance les pattes , & retrouffe le derrière : c’eft cette
attitude jointe à fa couleur , qui lui a fait donner le nom d’Écureuil,
que nous avons laiffé à l’efpèce.
S E C O N D É T A T .
C est ordinairement au mois dAout , quelle fait ion cocon dans
lequel fe trouve la Crifalide repréfentée Fig. 270. b. Elle eft arrondie
à fon extrémité qui eft garnie de petits crochets adhérents au tiffu. Les
Phalènes éclofent au mois de Juin de l’année fuivante,
É T A T P A R F A I T .
L e fond de couleur du mâle & de la femelle en deflus, Fig. 270.
c, e , eft un gris cendré nuancé de brun , avec des tachqs noires & des
itries en points d’Hongrie. Le deffous pareil dans les deux fexes eft
repréfenté Fig. 270. d. Le mâle a fes antennes très - fournies de barbes,
excepté à leur extrémité.
On voit dans les figures 270 ƒ , g , le deffus & le deffous d’une variété
femelle tirée du Cabinet de M . G e m i n iO
Cette efpèce a été décrite , citée ou figurée par :
Linn. Syft. Nat. c'd.XH, tom. I , part. I I , pag. 816. , fp. 30. Fagi. &
Faun. fuec. éd. nov. 1 1 13 .