
P A P ï L L O N S<
Celle-ci a été décrite & figurée par :
Cat. Sy/l. des Pop. des tnv. de Vienne , pag. 58 , n°. i l . Pityocampa,
Reaum. Inf. tom. I l , pag. 14g , PI. 7 , 8 ,& PL 9 , fig. 1 •
Jonft. Inf. liv. X I ) pag. z54. Pityocampa.
Fuesjly , Mag. Ent. tom. I I , pag. 23a tab- I I I , fig. 1-9 8e Nouv.
Ma g. tom. 1 j pag. 44.
Jung j Ind. Pap. pag. 10 8.
Ejper j tom. 111 ÿ pag. 15g , tab. X X I X , fig. 5 , 7'.
Goe^e jfupp. Ent. part. I l I . tom. I I I , pag. 5g , n°. j-i . Pityocampa.-
Schneid. Nom. Ent. pag. 42.
Plin. HïJL mund. Nat. ed. Frartcf. ad Mcen. ann. 158 2 jjj lib. X X I I I '3
Cap. I I , pag. 342. Pinorum Erucas quas Pityoeampas vacant, ùc.
Leffer dans fa Théol. des Inf. pag. 3 6 5 & 46g * rapporte que les
empoifonneurs- en Italie fe font fervis de la Chenille Pityocampa pour
empoifonner.
Bonnet, Inf. tom. I , pag. sg y & tom. I I , pag. 58.
Matthiol. Comm,. in V I - lib. Diofcorid, lib. 11 , c. 5 5 1 ed.. Venet.-
1565-
D O U Z I ÈM E F A M I L L E D E L A P R E M I È R E C LAS SE ,
Chenilles demi - velues. Phalènes à large front,
| j E S Chenilles de cette Famille font molles, à taches noires, & n’oniï
prefque de poils que fur ces taches. Elles fe changent en Crifalides dans
des coques terreufes , ou dans la terre, ou à fa furface. Les Phalènes
n’ont point de trompe fenfible : leur tête eft fort greffe , ou plutôt elle
eft cachée & entourée par une efpèce de fraife de poils qui les fait
reffembler à celles de l’efpèce fuivante, à tête de Hiboux. Le corcelet
eft très-velu : les ailes font rabattues dans l’état de repos, & on y remarque;
une , ou plufieurs taches claires , entre deux lignes tranfverfales ondées.
Planche CLXXXV. Numéro z ^ q,
C H E N I L L E D U T I L L E U L .
L A L U N U L E .
P R E M I E R É T A T I
N trouve ordinairement les oeufs de ces Infèftes au milieu de Juillet
fur le revers des feuilles des différents arbres qui fervent de nourriture:
aux Chenilles. Ils font d’un blanc bleuâtre avec un point noir au milieuy
& dix jours environ fuffifent pour faire éclore les jeunes Chenilles. Elles
ne dévoren point leurs coquilles comme beaucoup d’autres effèces; mais
dès qu’el .s voient le jour , elles fe raffemblent fur les feuilles & en>
ma gent j uperficie , en fe tenant très-près les unes des autres : auffitôc
qu lies f v raffiifiées , elles fe mettent par tas les unes fur les autres.
Apiès leur première mue , qui arrive au bout de huit jours environ , elles*