Milli. Zool. Ban. Prod. pag. 1 19 ,11°. 1377. Libatrix & Modefta.
Gled. Seien, forefl. part. I I , pag. 7 4 z n°. 3 1 .
Leske j princ. Hiß. Nat. pag. 4 6 1 , n°. 10.
Beekm. Epit. Syft. Lin. pag. i 65, n°. 7 8 .
Schneid. Nom. Ent. pag. 43. Modefta.
Cat. des Pap. des env. de Holm, pag. 63, n°. z8, Libatrix.
Jung , Ind. Pap. pag. 78.
Harris, Inß tab. I , fig. C D.
Goeçe, Sup. Ent. part. I I I , tom. I I I , pag, 4 0 ,11°. 78,
Sepp. Nederl. Inf. IV e. pièce , pag. 61 , tab. X V
Lang j Cat. des Pap. d‘Aug. pag. 18 , n°. 7 1 - 73 ,
Schmied. Man. des Amat. d’Iuf. pag. S t . Libatrix.
Xle'em, & Mad. Alm, des Chéri, pag. 83 , n°. 239.
P l anche CXCVL N uméro
C H E N I L L E D U S A U L E .
L E M U S E A U .
P R E M I E R É T A T .
O N trouve les oeufs de cette efpèce aux mois de Juin fit de Juillet
fur le revers des feuilles de Saule ; ils font ronds & blancs avec un
point dans le milieu. Les Chenilles font liftes fit grisâtres , au moment
de leur naiffance ; changent quatre fois de peau dans l’efpace d’un mois
environ avant d’avoir pris toute leur croiffance , & dévorent à chaque
fois leurs vieilles dépouilles. Elles fe nourriffent des feuilles du Saule,
mais ne mangent point la nervure du milieu ; un Amateur du Dauphiné
nous dit ne les y avoir jamais trouvées que fur le Peuplier. La fig. 2jj). a,
repréfente une de ces Chenilles dans toute fa grandeur,
S E C O N D É T A T.
Q uand elles veulent fe métamorphofer elles defeendent de l’arbre
fie font en terre un trou ovale dont elles ferment l’ouverture avec des
grains de terre délayée dans une efpèce de glu. Elles s’y font une coque
de la même forme , aufli avec de la terre entremêlée de fils de foie ,
dans laquelle elles fe changent au bout de fept à huit jours en une
Crifalide d’un brun rougeâtre , fit relient dans' cet. état environ fept h
huit mois.
I l eft probable qu’il y a deux générations par an. Le même Amateur
dont nous venons de parler nous affure que les Chenilles qu’il a
rencontrées en Dauphiné , ont fait leurs cocons dans des feuilles au
commencement de Juillet , fit ont donné leur Papillon dans le même
mois , après avoir demeuré environ trois femaines en Grifalides. On voit
que celles-ci , qui n’ont point de froid à redouter, fe contentent d’un
abri fort léger , pendant que les autres deftinées à paffer l’Hiver,, cherchent
fous terre les moyens d’éviter les rigueurs de cette faifon,
É T A T P A R F A I T ,
L es premières de ces Phalènes paroiffent au mois- d’Avril ou de Ma!
fit même dès le mois de Février, fi on les tient à une chaleur tempérée
dans les - appartements. Outre la forme des antennes plus ou moins
peftii ées la différence des fexes eft très-marquée à l’extrémité du corps
qui eft arrondi dans les femelles, fit terminée en queue de poiffon dans
les mâles: dans l’un, fit dans l’autre le corps eft affez effilé. Elles n’ont
rien de brillant dans leurs couleurs. Du gris blanc mêlé dé brun un
peu plus ou un peu moins foncé, fait le fond du corps fit des quatre ailes'
du male en deffus, Fig, 259. c. L ’extrémité des nervures eft très-marquée
dans les ailes fupérieures , fit chacune eft chargée de points noirs y 011
en apperçoit d’autres le long du bord extérieur ; ces ailes font en outre
traverfées de lignes noires , qui forment des feftons. Des portions de