fur elle - même , & entièrement dépouillée de fes poils. Cette Crifalîde ,
Fig. 23 1, c , eft de la même forme que. la précédente : fa couleur moins
foncée eft d’un brun canelle. Il n’eft pas rare de trouver deux Crifalides
dans la même coque.
É T A T P A R F A I T .
L es Phalènes n’éclofent qu’au bout de trois mois , & quelquefois
plus tard. Les ailes fupérieures du mile en deffus , Fig. 2 3 1 . d , font
d’un jaune brun, avec une bande tranfverfale d’une couleur moins foncée,
La bordure extérieure de ces ailes & la totalité des inférieures , eft d’un
brun légèrement rougeâtre. Les antennes peainées font jaunes ainfi que les
pieds qui font très-velus.
L e deffous diffère peu du deffus comme on le voit, Fig. 231 . e.
L a femelle en deffus , Fig. 2 3 1 . f , eft d’un brun clair: la moitié
environ des ailes- fupérieures, depuis leur origine , eft dune nuance plus-
foncée , & c’eft dans cette partie que fe trouve une tache, blanche, qü on
remarque également dans lé mâle. Le duvet de l’extrémité du cor-pg. eft:
gris;L
e deffous, Fig. 231 . g , eft partout d’un brun uni^
Ces individus font tirés du Cabinet de M. Gigot d’Orcy.
La variété femelle repréfentée Fig. 23 1. A, i , en deffus-& en déffbus',.
appartient à M. Gerning : elle diff ère des natures communes- par fa couleur
d’un br,un vineux.
Ces femelles emploient les mêmes manoeuvres que l'a précédente pour
leur ponte : mais malgré les précautions qu’elles prennent pour garantir
leurs oeufs de tout accident , ils font la proie d’une efpèce d’Ichneümonss
qui viennent à bout de pénétrer dans leur intérieur. Knoch qui les. a:
obfervés au microfcope., évalue leur grandeur à un neuvième de. ligne..
Cette, efpèce. a été décrite & figurée, par r
Cau Syflem. des Pap. des envir.. de Vienne _> pag,. 5y , n . 3. fous lé
nam. de. Catax, Lin,.
Knoch , Supp. Ent, 1"% pièce , pag, s.6 , tah. I l , fig. 1 -7. Evaria.
Efper-j tçm, I I I , pag. 1 , tab. X V I , fig, S - g , & tah. X V I I ,
fis- P
Schneid. Nom. Ent. pag. 42.
Goe7Le , Sup. Ent. part, I I I , tom. I I I , pag, 8 1 , n°. 18 8, Evaria,
Planche CLXXX. Numéro ZJZ^
C H E N I L L E D E S A R B R E S F R U I T I E R S -
JL A L I V R É E ,
P R E M I E R F: T A T .
^ 2 E T T E Chenille une des plus communes & des plus nuifibles de
nos Jardins, mange non-feulement les feuilles .de tous les arbres fruitiers,
mais encore celles de Chêne , d’Orme , de Saule & autres. Elle a été
nommée Livrée par les Jardiniers à caufe des raies longitudinales bleues,
jaunes & brunes, qui forment des efpèces de rubans fur toute la furface
(Je fon corps. Elle vit en fociété , 6c eft trop connue pour que nous
nous appéfantiffions fur fa defcription. On peut voir dans les figures 232.
a , h. la différence qui exifte entre celles qui produifent les Phalènes
de l’un & de l’autre fexe : la première repréfente celle du mâle & la
fécondé celle de la femelle.
S E C O N D É T A T .
V e r s le commencement de Juin , elles fe retirent dans des-feuilles
oq dans des creux d’arbres , ou enfin fous des branches , pour y
foire leurs coques qu’elles forment d’un double tiffu, dont le premier
eft fort lâche. Si l’on ne peut parvenir à filer l’uri & l’autre , au
moins pourraient - ils être cardés , & leur prodigieufe quantité dans.
Certaines années nous dédommagerait peut - être en pnrtiç des torts