
Hufn. Magaf. de Berlin , tom. I I pag. 422* n°.XLII-
Le Natural. 8‘ . pièce , pag. i o j , n°. 42.
Goege j Supp. Ent. part. I l l , tom. I I I , pag. 45 , n°, g.
Jung j, Ind. Pap. pag. i 5o.
Nous fortunes en doute fi c’eft cette efpèce qui eft citée dans le Catalogue
des Papillons des environs de Holzminde, pag. 6$ , n°. 42. Les caractères
qui y font indiqués j nous paroiffent avoir plus de rapport avec la Phalène
Runicaj qui fera décrite ci-après.
P H A L È N E S . «y
T R E I Z I É M E F A M I L L E D E L A P R E M I È R E C L A S S E .
Chenilles qui rongent le bois. Phalènes à anneaux blanchâtres.
1T j A peau de ces Chenilles quoique liffe , a cependant quelques poils
fins & courts. Elles ont la mâchoire très-forte , leur col eft d’une couleur
obfcure ôc luifante : elles fe nourriffent ordinairement du bois des vieux
arbres. C ’eft aufti dans le creux de ces arbres qu’elles- filent un cocon
mou & ovale , dans le tiflu duquel elles entremêlent des rognures de
bois. Les Phalènes n’ont point de trompes , leurs ailes font rabattues
dans l’état de repos & les inférieures font fort larges. La ftruêture de
leurs antennes eft toute différente de celle des autres efpèees. Le
corcelet eft très - renflé , & chaque anneau du corps eft bordé de poils
blanchâtres.
Planche CLXXXIX. & CXC, Numéro 2 4 6 '.
C H E N I L L E DU SAULE-
L E C O S S U S .
P R E M I E R É T A T .
E ne font ni les feuilles ni les fruits qu’attaquent les Chenilles de
cette Famille j mais les arbres eux-mêmes qu’elles rongent & minent
quelquefois par le pied , de manière qu’au moindre coup de v en t, les
Saules , les Trembles , les Peupliers & fouvent les arbres fruitiers font
étêtés ou renverfés. Linné & Réaumur prétendent que celle-ci fe nourriflent
de bois qui commencent à fe pourrir ; mais il eft certain que les jeunes
Chenilles dont la mâchoire eft moins forte , rongent d’abord l’écorce &
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