
La femelle , Fig. 2 y 7. c , ne diffère guères du mâle que par un ton de
couleur plus pâle aux ailes fupérieures ôt des traits moins marqués : elle eft
auffi moins grande, ce qui fait exception à la régie générale. On voit
fon deffous Fig. 267. d.
Celui du mâle de l’efpèce eft un peu plus foncé , ôc celui de la'-
variété, au contraire, d’une nuance plus claire que celui de la femelle :
nous n avons pas cru devoir les repréfenter ici pour ne pas multiplier les
figures.
Cette Phalène a été découverte aux environs d’Erlangen 6c
d’Éifenach, ôt M. Gerning l'a prife au mois de Décembre dans la forêt
de Francfort fur le Mein. On la trouve à Strasbourg fur le tronc des.
arbres*
Elle a été décrite ou figurée par:
'Cat. Syfl. des Pap. dis etiv. de Vien. pag. 61 i ne. a. Plumigera*.
Jung, Ind. Pap. pag. 103 .
FuesJIy j Mag. Ent. pag. tom. I I pag. 1 o 6.
.— - Nouv. Mag. tom. I I , pag. 5 7 7 .
EJpetj tom. I I I , tab. L , fig. 6 „ 7 , pag. 2S4.
Le Natur. 3 e. pie'ce , pag. 3 j tab. I , fig. 2.
Goe^e j Supp. Ent. part. 111, tom.111, pag, 61 j n°. 73»
Schneid. Nom. Ent. pag. 43.
S E IZ IÈM E F A M IL L E DE L A P R EM IÈ R E CLASSE*
Chenilles à forme d’arpenteufes , Phalènes à ailes échancrêes.
( J ES Chenilles font rafes , leur tête eft ronde, ôt elles la portent en
avant ; leur corps effilé eft marqué de ftries fines, ce qui dans l’état de
repos les fait reffembler à certaines Arpenteufes vertes. Leur métamorphofe
s’opère dans un tiffu léger entre quelques feuilles près de terre , eu en
terre. Les Phalènes ont de longs barbillons entre les antennes , leurs
ailes fupérieures font fortement échancrées au bord extérieur ou au bord
intérieur.
M ê m e P l a n c h e , N u m é r o 258.
C H E N I L L E D E L’ O S I E R -
L A D É C O U P U R E .
P R E M I E R É T A T .
Q n trouve cette Chenille Fig.' 2 y 8. a, aux mois de Juillet 6c
d’Août fur l’Ofier, Salix Vitellina , L. 6c fur le Saule. Les oeufs qui
la produifent font ifolés fur les feuilles de ces arbres , ôc font d un
blanc jaunâtre. Dès que les Chenilles font éclofes elles marchent avec
beaucoup de viteffe, ôc quoiqu elles aient feize pattes -elles ne fe fervent
que de douze : leur démarche reffemble alors , a celle des arpenteufes-:
elles ne mangent point leurs coques. Dans ce premier âge elles font
d’un vert pâle * 6c luifantes fur tout le corps : elles confervent ce luifant
ôc ce coloris jufqu’à la troifiéme mue , apres quoi elles deviennent d un
vert- plus foncé. Leur corps eft fort allongé ôt d’une groffeur prefqu’égale >