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COI.OMBE MULTIRAIE.
versales d’une teinte plus foncée; le menton et le ventre ont une
teinte isabelle, et les couvertures du dessous de la queue sont rousses ;
tout le dos, toutes les couvertures des ailes, le croupion et les six
grandes pennes de la queue portent des raies transversales noires
et d’un rouge de brique; les trois pennes latérales de chaque côté
de la queue sont cendrées à leur origine, puis noires et terminées
de gris-bleuâtre; les pieds sont rouges et le bec est noir. Longueur,
quatorze pouces.
La femelle et les jeunes diffèrent du mâle adulte en ce que toute
la tête, tout le cou et la totalité des parties inférieures du plumage
sont barriolés de bandes noires et roussâtres d’égale largeur.
La Phasianelie, l’espèce de cet article, et celle de notre pl. 56 i , ont
à peu près les mêmes formes, quoique sur une échelle un peu différente;
leur bec très-gréle, leur queue fortement étagée et les teintes
du plumage présentent de nombreux rapports; leur genre de vie et
leur nourriture sont à peu près les mêmes; elles habitent à peu près
les mêmes contrées, et les mêmes lieux leur servent de retraite, ce
qui fait que la description des moeurs convient à peu près à l’une
comme aux deux autres.
Ces Colombes vivent le plus souvent par paires sur les crêtes des
hauts rochers dans les bois, d’où elles se jettent dans les plantations
de poivriers; elles y font une grande déprédation de graines avant
leur maturité; elles recherchent aussi celles du bétel, et trouvent
aussi dans les forêts une multitude d’espèces différentes de graines de
ce genre, plus ou moins âcres, dont leur nourriture se compose
habituellement, et qui communiquent à la chair de ces oiseaux un
fumet très-agréable, qui en fait un mets délicieux et très-recherché.
Leur glousement est fort bas, terminé par un ton plus haut, souvent
la seule partie qu’on puisse entendre.