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Le Mâle. — Planche 4 io.
Q u o iq u e s o u s des formes bien plus robustes et des dimensions plus
fortes, nous retrouvons dans cet Engoulevent de l'Océanie les mêmes
■ rapports entre les différentes parties du corps, et approchant les
mêmes distributions de couleurs que dans notre espèce européenne,
nous voyant privés de toute espèce de renseignement sur les moeurs
et sur le genre de vie de cet oiseau inédit, il faut bien se résoudre à
n’offrir, dans cet article, que l’énumération stérile des couleurs du
plumage.
Comme le plus grand nombre des Engoulevens des différentes
parties du globe, celui-ci est marqué de longues mèches noires sur un
fond cendré, jaspé de brun et de roux ; deux larges plaques, d’im
blanc éclatant sur les côtés du cou, peuvent servir de caractère spécifique
à cette espèce, ses congénères, pourvus de plaques semblables,
ne les ayant ni si étendues ni d’un blanc aussi parfait. A l’angle postérieur
de ces plaques blanches se dessine, de chaque côté du cou,
un collier roux, dont la trace n’est que très-faiblement indiquée sur
la nuque ; de larges mèches noires, en forme de fer de lance, couvrent
R e c u e i l d’Oise.au x, 69“. l iv r a iso n .
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