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 M E L I P H A G A   M Y S T A C A L I S .   T e m m . 
 Planche  335,  fig.  2. 
 S om m et   de  la  tête, nuque  et  haut  du  dos  rayés  longitudinalement  
 de  bandes  d’un  blanc  pur occupant  le milieu  de  toutes  les  plumes,  
 dont  les bords  sont  noirs ;  une  bande  d’un  noir  profond  couvre  le  
 lorum,  passe  en dessous  des yeux et couvre  la partie latérale  du  cou  
 où  elle  devient  plus  large;  les  ailes,  le  dos  et  la  queue  d’un  cendré  
 foncé,  tirant  au noirâtre  sur  les  barbes  intérieures  des  pennes  secondaires  
 ainsi  que  sur  la totalité  des  rémiges ;  plumes  du dos pourvues  
 de baguettes blanches;  celles des flancs  et de l’abdomen  bordées  
 longitudinalement  de  lignes  noires  sur  un  fond  blanc,  et  toutes les  
 autres  parties  inférieures  d’un  blanc  pur  ;  le  bec  et  les  pieds  noirs.  
 Longueur,  5  pouces  8  ou  10  lignes. 
 On  le  trouve  à  l’ile  de  Luçon,  aux  environs de Manille,  d’où  il  
 a  été  rapporté  par M.  Dussumier,  et  offert  au  Musée  de  Paris. 
 GENRE  VERDIER. 
 G E N U S   P H Y L L O R N I S .   B o i i . 
 B e c  m éd io c re ,  d ro it,  fléchi  à  la  p o in te ,  comp rimé,  fortement  échau cré ,  à  b o rd   des  
 mandibules  ren tran t;  base  un  peu   d i la té e ,'p o in te   très-comprimée  ;  fosse  nasale  
 profon de.  L a n g u e   en  brosse. 
 iVhirmei  basales,  la té ra le s ,  o v o ïd e s ,  s’ouvran t  par  d e v an t,  fermées  pa r  d e r r iè re ,  
 et  en  partie  cachées  p a r  les  petites  plumes  qui  cou vren t  la  membrane. 
 P ie d s   trè s-courts,  g r ê le s ;  doigts  cou rts;  trois  d e v an t,  l’ex te rn e  réuni  jusqu’à  la  
 première  ph a lan g e,  l’interne  soudé  à  la  b a s e ;  doigt  p ostérieur  le  plus  long  et  le  
 plus  fort. 
 A i le s   méd iocres;  la  prem ière  penne  trè s-courte;  la  deuxième  moins  longue  que  la  
 troisième  :  ce lle - c i  et  la  quatrième  à  peu-près  de  la  lon gueu r  de  la  cinquième. 
 L a   seule  espèce  bien  connue,  décrite  sous  le nom  de  Verdier  de  
 la  Cochinchine,  ou  le  Turdus  Cochinchinensis  des méthodes,  a  été  
 rangée  par  tous  les  commentateurs  dans  le  genre  Merle  (Turdus).  
 Plus  tard,  M.  Cuvier,  dans  son Règne  animal,  a  classé  cet  oiseau  
 parmi  les  ( Meliphaga ). M. Boié en  a  fait  le  type d’un  nouveau  
 genre,  auquel  il  a  donné  \q nom àe Phylloris  (Oiseau-Feuille),  
 traduction  littérale de  la dénomination malaise Bouron  dauson,  sous  
 laquelle  on  désigne  cette  espèce  à  Java.  Nous  adoptons  cette  coupe  
 nouvelle, à laquelle plusieurs espèces découvertes récemment viennent  
 se  joindre.  Ce  petit  groupe  comprend  aujourd’hui  cinq  espèces. 
 R ecueil  d’O is e a u x ,   8 i ‘ .  livraison.