VERDIN MULLERIEN.
P H Y L L O R N I S M U L L E R I I . T e m m . i'r
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L e nombre borné des planches destinées à faire partie de ce recueil
ne nous permettant pas de donner la figure de celte espèce,
nous la décrirons succinctement.
Elle est la plus grande du genre; sa taille à peu près égale à celle
des Maavis ( Turdus iliacus). Tout le plumage des parties supérieures,
la queue, la couverture des ailes et les bordures des pennes sont
d’un vert-pré. Toutes les parties inférieures, la gorge et le lorum
exceptés, sont d’un vert un peu plus clair; la queue en dessous est
noirâtre ; toute l’étendue de la gorge et les régions du lorum sont d’un
noir velouté ; une très-petite bande d’un bleu foncé marque de chaque
côté de la gorge l’origine de la mandibule inférieure du bec. Ce bec,
assez fort et gros, est noir; les pieds sont noirâtres. Longueur totale,
à peu près sept pouces.
La femelle est partout d’un ton verdâtre un peu plus clair que le
mâle ; toute la gorge est jaune, et la bande bleue à la base de la mandibule
inférieure est plus étroite et moins vive que dans le mâle;
le bec est d’un brun noirâtre.
On trouve cette espèce en assez grand nombre dans les îles de Java
et de Sumatra : la découverte en est due à M. Muller, membre de
la Commission scientifique chargée d’explorer les possesssions Ner-
landaises dans l’Inde; nous la dédions à ce naturaliste laborieux.
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