COLOMBE MULLEWÈNE.
encore de la même ardeur pour les progrès de la science dans la
carrière qui s’ouvre devant vos pas, et d’un zèle constant, voué à
l’établissement scientifique, qui met en vous ses espérances pour la
continuation des travaux entrepris en commun avec nos amis
défunts.
A peu près de la taille de notre Ramier d’Europe, la Colombe
mulleriène est moins parée de couleurs éclatantes que les autres
espèces de Colombes du grand Archipel; mais les teintes pures,
dont le plumage est coloré, offrent un contraste agréable, en ce
qu’elles sont distribuées par masses distinctes.
Une calotte purpurine couvre la téte, et porte à l’occiput une
bande blanche; un large collier noir, découpé sur la gorge, entoure
le C O U ; toute la gorge et un plastron transversal sont d’un beau
blanc; sur la nuque, sur le haut du dos et à l’insertion des ailes
règne une teinte grenat; le dos et toute l’aile sont d’un gris-cendré;
la poitrine, le ventre, les flancs, l’abdomen et les cuisses offrent des
teintes purpurines; la queue, de longueur moyenne, a les pennes
égales; elle est d’un cendré-noirâtre, et coupée vers la moitié de sa
longueur par une large bande blanchâtre; les pieds sont rouges et
le bec est noir.
Nos voyageurs ont capturé une femelle de cette espèce sur les
bords de la rivière Dourga, à la Nouvelle-Guinée ; elle fait partie du
musée des Pays-Bas.