COLOMBE DIADÈM E,
des teintes plus vives que les femelles. Cette race constante, qui a
pour patrie constatée les îles Célèbes et Banda, diffère non-seulement
du vrai Kurulcuru (C. purpurata) de la Nouvelle-Hollande, et qu’on
trouve aussi à Timor et à Guam ; mais l’une et l’autre offrent aussi
des differences remarquables et constantes avec l’espèce qui vit aux
îles des Amis, principalement à Tonga-Tabou, où les Français des
expéditions nautiques en ont trouvé un grand nombre : celle-d forme
la troisième espèce ou race distincte; nous la désignons provisoirement
sous le nom de Columba viridissima (C. virldissime), en renvoyant,
pour son portrait exact, à la pl. 34 de notre Histoire des
Pigeons, in-folio, et à la description, page 280, de celle in-octavo; la
pl. 35 de l’ouvrage précité offre la figure exacte du Kumkuru {pur-
purata). Nous possédons des sujets de la Nouvelle-Hollande, de Guam
et de Timor, qui ne diiTèrent pas entre eux, ni scion le sexe. Il en
est de même pour la Colombe viridissime de Tonga, dont les caractères
les plus marquans sont : i<> un plumage teinté généralement de
différentes nuances vertes; 2» point de couleur jaune ou orange au
ventre, qui porte un ceinturon vert très-foncé; 3" point de bordures
jaunes aux ailes, ni de jaune au menton; et 4” tout le plumage plus
soyeux, et Téchancrure aux plumes de la poitrine à peine marquée. ■
Les deux sexes, àenotxe Colombe diadème, pl. 254, la femelle, ont
le sommet de la tête d’une belle teinte gris de perle; cette plaque
est entourée par une bande jaune : la même couleur couvre aussi
le menton; la nuque et la poitrine sont d’un gris légèrement verdâtre
: l’échancrure aux plumes de cette dernière partie est très-
marquee ; sur le milieu du ventre existe une plaque grise, et tout
le reste, ainsi que les couvertures de la queue, sont d’un beau jaune-
orange; les cuisses, le dos, les ailes et la queue en dessus sont d’un
vert foncé très-brillant; de grandes taches d’un blanc-verdâtre con