COLOMBE REINWARDT.
toutes les autres espèces de cette section et la rapproche des Cohm-
bars, est le bec, dont les deux mandibules sont fortes, larges et
terminées en pointe renflée et cornée; ses pieds ne diiTèrent point
de ceux des Colombes.proprement dites et les couleurs du plumage
diffèrent aussi de celui de tous les Colombars connus, dont la
livrée est toujours nuancée de teintes vertes.
Un cendré-clair très-pur couvre la téte et la nuque; la face et
le devant du cou sont d’un blanc pur : cette couleur est légèrement
nuancée de cendré très-clair sur toutes les autres parties inférieures
du corps; les cuisses, l ’abdomen et les couvertures du dessous de la
queue, ont une teinte plombée; le dos, les scapulaires, les grandes
couvertures des ailes et les quatre pennes du milieu de la queue,
qui dépassent de beaucoup toutes les autres pennes caudales, sont
d’une belle teinte rouge-pourpré ou couleur canelle; toutes les autres
parties des ailes sont d’un noir plein; les quatre pennes latérales de
chaque côté de la queue sont noires à leur base, cendrées au milieu
et terminées de noir ou de roux; l’extérieure est bordée de blanc.
Une grande partie de la région ophtalmique est nue, et cette nudité
communique avec la cire; l’une et l’autre sont rouges, ainsi que les
pieds. Longueur totale, dix-huit k dix-neuf pouces.
L ’individu du Musée des Pays-Bas a été trouvé dans l’ile'Célèbe.
ADDITION A L’ARTICLE
DE LA
COLOMBE REINWARDT.
L o r sq u e nous publiâmes la planche a48 et la description qui l’accompagne
dans la ioô livraison, nous ne connaissions cette espèce
remarquable que sur le sujet unique rapporté de l’ile Célèbe par
le savant dont elle porte le nom. Le mâle, à l’état adulte, ayant été
décrit et figuré dans l’article précédent, nous compléterons ce
qui peut être fourni relativement à cette belle espèce, en exprimant
ic i, comme dans mainte autre description, le regret de ne pouvoir
donner aucune notice sur les moeurs de ce grand nombre d’oiseaux
dont les portraits ont été publiés, et que nous connaissons seulement
par leur dépouille. Plusieurs individus, capturés par les voyageurs
Macklot et Müller, pendant leur séjour à Amboine, servent à nous
faire connaître la livrée de la femelle, le jeune et le passage du jeune
à l’état adulte.
La femelle adulte dilfère du mâle, dans cet état, en ce que la presque
totalité du plumage des parties supérieures est d’un brun-biche
terne, et celui de toutes les parties inférieures, d’un brun-cendré;
le croupion est d’un brun-mordoré ou chatain très-foncé; les longues
pennes du milieu de la queue ont cette couleur, et les latérales sont
R e cüeii, d’O i s e a u x , q S ' l ivr a iso n .
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