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M A R T IN -P Ê CH EU R D O U B L E -O E IL ,
sont SI fugitives et offrent un passage à tel point imperceptible dans
la comparaison, qu’il faudrait une série de coupes méthodiques
dans le gerae A lcedo, afin de pouvoir isoler rigoureusement chaque
nuance dans la forme pinson moins angulaire, droite ou légèrement
bombée des mandibules. J’aurais même éloigné toute distinction
générique dans les espèces des genres Alcedo et Dacelo, si je n’avais
observe des rapports, jusqu’à présent constans, entre la nature du
plumage, la forme du bec et de la queue, et le genre de vie ou les
moeurs de ces oiseaux.
Une tache blanche, placée de chaque côté à la base des narines,
sur la région du lorum, m’a servi de caractère distinctif de cette
espece, qui paraît en effet avoir deux orbites; le sommet de la téte,
la partie postérieure et les côtés du cou, un large ceinturon sur la
poitrine, les cuisses, les ailes et la queue, sont d’un bleu de roi
très-vif et couvert de ce lustre brillant qu’ont toutes les plumes
des Martin-pêcheurs; ce bleu est nuancé en reflets plus ou moins
brillans, selon le jour qui l’éclaire; une teinte aigue-marine très-
pure et lustrée couvre les scapulaires et le dos; le menton , la gorge,
le ventre et l’abdomen, sont d’un blanc pur; le bec et les pieds
sont noirs. Longueur, sept pouces et demi.
On le trouve à Amboine, à Timor et aux Célèbes.
Musée des Pays-Bas.
dans ces individus de climats éloignés et si différens pour la température, qu’une légère variété
dans la taille. Ceux rapportés des Moluques sont moins grands que les sujets tués en Europe ■
mais les eouleiirs du plumage n’ont subi aucune différenee cligne d’être énumérée, si ce n’es!
dans une teinte un peu plus vive des couleurs asurées et aigue-marine.
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