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M A R T IN E T COIF FÉ .
Des plumes très-longues, acuminées et d’un blanc pur, s’élèvent
sur les côtés de la téte et forment une bande qui, de la base du bec,
passe sur les yeux et se renverse en huppe courbée sur la nuque;
celles du menton, peu longues, mais serrées, passent en bande transversale
au dessous des yeux; les dernières plumes de cette rangée
sont très-longues et se dirigent vers le dos en moustaches détachées;
les plumes bronzées du sommet de la téte sont aussi très-longues,
de même que celles du devant du cou, dont la teinte est d’un
vert-sombre et métallique; une petite tache marron marque la
région des oreilles ; le dos, les scapulaires, le cou, la poitrine et le
ventre, sont d’un vert de cuivre-bronzé; les couvertures des ailes,
leurs pennes et celles de la queue, d’un gros-vert à reflets métalliques;
le bout des grandes couvertures des ailes, une partie de
l’abdomen et les couvertures du dessous de la queue, sont d’un
blanc p u r ; la queue est composée de dix pennes très-fourchues;
on ne voit point de différences dans les sexes. Longueur totale, cinq
pouces huit lignes.
L ’ile de Sumatra est la patrie de ce singulier Martinet.
Musées des Pays-Bas et de Paris.