énergie, il déchargea soh fusil/Bf'fôag%ïâu risque dele hriseùau de le perdreaux le
èififfiaét diRfoéher £àl St fairede,m&îë.feaut à sea-souliers, et,-.{profitant des aspérités
de la roch \ il se mit à grimper a la manière des singes, atteignit heureusement le
point vers lequel il tendait, et se mit à genoux pour remercier Lnt u'do,'-a^i,"jh^Pr-
vation.
.Pendant son séjour àMossel-Bây, Edouard reçut, du Gap, des nouvelles de son
frère AlexisTCe dernier chassait dans- une localité on les'bruits de guerre n’avaient
pas encore pénétré. Édouard se dirigea vers ce lieu, et au 'bout quëftjhè'deftîps'
il eut de plaisir dèfim^ikhon frère.-
Il serait trop long d’énumérer les principaux animaux1 qui tombèrent sous leurs
cou psi de redire leurs exploits et les dangers qu’ils Coururent dans ces chasses
périlleuses. Ainsi, un jour, on poursuivait un léopard : l’animal, sur le point d’êtré'
atteint, se retourna vers ses agresseurs et sauta an -poitrailïdu chèvâl monté par
Édouard.- Heffreuseméûï il fut abattu au même moment par un chasseur. Une autre
fois, on pourchassait un lion qui ravageait le pays. Ce redoutable carnassier allait
s’élancer sur iin Hottentot qui l’avait manqué, quand une balle, "tirée par Édouard,
le ftPri’'diK>t>'a^tfiri o.- -t
Après quelques mois de cette vie aventureuse et pénible, les deux frères Verreaux
expédièrent leurs conquêtes nombreuses' aleur frère. Jules, et se mirent en route
pour le rejoindre.
• E n '1838, .Édouard revint en France, et-dès l’année suivante il prit l'a direction!
de la maison fondée par son père en 1800, et il ne tarda pas a en faire un établissement
sans rival dans le monde entier. -
Son commerce était en plein'(i prospérité ; il engagea son frère Jules à quitter'
l’Afrique, et-à ramener en France toutes leurs richesses en objets d’histoire natu-
turelle. En 1838, Jules confia tous cés trésors au Vaisseau le Lucullus faisant voile
pour la France. Devant les accompagner, il négligea de les faire assurer. Heureusement
pour lui', il fut retenu par un ami, avec lequel il prit place sur un autre
navire. Le Lucullus fit naufrage sur les côtes de la Rochelle. Les frères Verreamx
perdaient ainsi pour près d’un million Ae marchandises et surtout tous leurs.échàfi-
üllons uKupÉII toublêWf manuscrits, fruits de tant d’années d’obseïvatioris'et ÿîus"
1 Les zèbres, les buffles, les éléphants, les condamas, les antilopes bleus, lés autruches, les demoiselles, de
Numidie, les serpentaires, etc., etc.
’ Edouard avait découvert une espèce-dé Macroscélide qu’a ensuite décrite M. Smith, li s'était emparéTdun
jeune éléphant, pris sous sa mère, qu'une balle avait couchée par terre ; d’un jeune singe, qu'il avait pu garder
vivant, en le faisant allaiter par une Hottentote, e tc ..
à t.vu,uid i&'wÆuvij&i ife? l'fyijscfffi
gloire.
‘iCxftwkàA d é a l u t t ' n q * t Iit
«jeûnai i u #1 'm |
et la1 gloire de sa famille, et put s ||p |i , à ses frères, de père et de protécteu r.
()u ne pouvail 'gu< i e mctt«ffe|piecMabs ses ? asti ;s et beaux Uuvgasins de la place
Royale, sa is y renêo^fèr qiu Iques-unes dès célébi ités-scientifiques des diverse^
partit s d s l’Europe oa de l’Améri^H |
Les magasins d’Édouard ;Vêrreaux ét t .< nt bien faifsÿéur II j rendez-vqoefà
tons les amis ou amateurs cLîfl’Hisi ureîffl Hielle. Ils renfermaient les plus beaux
ôchantill ms possibles ttfpiscaux de tout |esp| a!rties duMoeéiÉ^êïa qui l’art de la
tcixid rrmi,<poiL^v,ja;uÿi^oxtniô:rii $fi
Awq^oisoaux mat'pii tô?ésqh
'•«ÿfi iHtos., de -, < oqnilb s
quep wsa ?ântï d mai d,èc<ahcl.iyliblogisto t rès-hà bi le, pouvait nommer a p remière vue ;
do^^oa iPSf.-vtrf'gofged n l J . ■ pOdnfw.t*>(f'T
l’artiste.pour reprendre l’aspect de la vie. Plus 1 fin, des rideauxÿsioagneusement
fermés protfgoaicnt contre 1 acti m perfide de Im lumière La collection d’Oiseaux-
hfeiicfL^^IEesqut la rii&J ljê ! du n m in vl fjî^Stvai'i!iK4ooi i a w . Æ -i i .ri
des deux sexes à tous les âgeè de l aiafeHio leurs squelettes fiHft urs nids et souvent
leurs d uL G^tte.collr otVm ctaL l’obrol -dèfa, firodifl jM-ft;t's^tôihtiijpH
qïd|||ksaciiafi%:'ses |èÿ|êGchesy:ise's't soins, et des sommés i.asSéâ-lS^i^éjlÿlbSffà la
rendre le plus complète possible.
Édouardç^grreaux couvait des yeux ces objetsIgjlfiffits avec un sSfe'tir tout particulier.
Il fallait posséder son estirm à u a haut degré;, peur avoir la permission de
prcndr^Sb’e.les doigts .un derces bijoux, auxquels unt ehuti û*i
causer la rupture dmsbed ou* tou t <autj^v?%rjlb[m|m®j|3
• Quand je lui manifestai le désir de publier ..'uni histoire, des Oiseaux è&.üchès,-.
commencée déjà a|Jsei les. matériaux d u c abinet de feu Bourcier, l’un de nos plus
célébré- trochilK§êàj( il. s’empressa .de mettre à ma dispo ition, avec -une génépiïsité
dont je lui garderai toujours' une profonde rec0iisaissan.ee,, tous s< s . ti ésors en
Colibris:, et. c’est.à ses bonstéS1: et aux facilités < t .© lïqsfaisanèesS sans:-nombre de sa