<j> Dans l’âge non adulte, l’extrémité des reetrices submédiaires à externes est
d’un brun grisâtre à l’extrémité.
$ La 2 , à part l’extrémité blanchâtre des reetrices submédiaires à externes, est
presque semblable au mâle.
Cette espèce habite la Colombie. L’exemplaire que M. Bourder et moi avions sous
les yeux provenait de Facativa ; mais ce Trochilidé n’est pas rare dans les envois
d’Oiseaux-Mouches, arrivant 'en Europe de Bogota. (Bourder, Verreaux, Gould,
Elliot, Salvin, Sclater, Muséum de Paris, Loddiges, Boucard, Bouvier, Sallé.)
M. Bourder et moi avons dédié cet oiseau à M. le docteur Prunelle, l’une des
gloires scientifiques de notre ville.
Prunelle (Glément-François-Victor-Gabriel) était né le 22 juin 1777, à la Tour-
du-Pin (Isère). Après ses études classiques, il entra à l’école de Montpellier , Devenu
docteur, il essaya d’aller en Égypte pour donner des soins à nos soldats malades,
mais il ne put aller plus loin que Malte, et revint en France en traversant l’Espagne.
Il devînt en 1800 médedn principal du 3' corps de la grande armée; médecin de
l’hôpital du Val-de-Grace en 1805 ; professeur à l’École de médedne do Montpellier
en 1807, et bibliothéeaire-de cettô école; maire de Lyon en 1830 ; député de l’Isère,
membre de l’Institut ; il fut le créateur e t le bienfaiteur de la bibliothèque du Palais
des Arts, dans notre ville, et devint, après la mort de M. Lucas, Inspecteur des
eaux de Vichy et maire de cette cité, où il est mort le 20 août 18§3’. '
-Prunelle était un très-fort helléniste. Il étâit familier avec presque-toutes les langues
de l’Europe,
Dans le cours de sa vie, il avait été en relation ou lié avec les principaux hommes
célèbres de cette époque. Doué d’un esprit supérieur, d’une âme peu commune, d’une
sensibilité exquise, et de rares qualités de coeur, il s’était fait des amis dévoués. •
Puissent ces lignes témoigner de ma reconnaissance pour le bienveillant intérêt
qu’il me portait.
J ni vu, dans la riche collection de M. Elliot, un oiseau ayant la plus grande ressemblance
avec la P. Prunelli; mais facile à distinguer de celle-ci par sa gemme
métallique du devant du cou, d’un brun violacé, au lieu d’être bleu pâle ou d’un vert
bleuâtre. Cette couleur n’est-elle qu’ufie variation accidentelle ou est-elle constante?
1
1 Voyei les journaux de Lyon, le Courrier et le Censeur de l'époque et surtout la notice lue il la Société de
médecine par M. le Dr Potfcon.
Cet oiseau provient de l’Équateur, c’est ùrdire d’une localité différente de celle de
la P . Prunelli. M. Elliot lui a provisoirement donné le nom de dissimilis, mais il
en a ajourné la publication jusqu’à plus amples renseignements;! 1 a seulement
voulu attirer l’attention des ornithologistés sur cet individu singulier.
Voyez Elliot, in Ibis (1876), p.'53,sp.
2. PILONIA WILSONI, Db la ttre^ b; ^ ^ u eg ie b .
a» Rostrum rectum, subaylindricum,Msiertiam partem corporis aequans.Bapite
et eollo viridibus. Dorso, uropygio et tectricibusalarum viridibus. Tectricibus caudae
aeneo-viridibus. Cauda subemargMata, rectricibus aeneis aut cùpreéràeneis; Gor+
pore subtus, mento viridi-brunneo, gülaetcollombsquamosis brurmeo-viridi
maeulosis, lateribus et regione auriculari aeneo-viridibus; macula buméraM «tld,
pectus versus utrinque decurrente; ventre griseo-mridi. Subcaudalibus aeneis,
futvo marginétîs,
Trochilus Wilsoni, Delattre et BoubcIeb, Revue Zool. (1846), p. 305, S.
Bourcieria Wilsoni, Rbichbnb. Troehi Enum. p. 7,-pi. 851, fig. 4721-22,
Coeligena IPtisotu, Goulu, Monogr. Troohil. part. XI (1856), J | j ï , t. IV, pl. 258.
Gatal; — Mellisuga TPtfeon», Gbat et Mitcih. Gen. 16- — Bourcieria Witstmi,
I Bonav. Consp. AV. J*. 78, 4. — Lampropygia Wilsoni, R bichbnb. Aufc. cL Colib. p. «tï, —
Bourcieria Wilsoni, Bonap. in Revue (1854), p. 252, lÛf. — Lampropygia Wilsoni,
-Caban, et Hbinb, Mus, Hein. part. lit, p. 78, in fe & — Gotld, Iutrod. -p. 137, 285. —
Sclat. et Salv. Nomencl. p. 90,4^—iiG. R. Gr a ï, Hand List,' p. 139, 1785.
X,ono. — Bec, depuis la commissure, 0-.035 (15 1/2 sur sa partie dénudée, 0“ ,030
(13 1 /2 Ï.).__Ailes, O®,070 (311;)» — Reetrices médiaires, — Intermédiaires,
fi®,043 (19 1/21.) — Subexternes, 0® Ô46 (20W - Externes, 1 9 L jÊ ^ Corps, 0»,041
(18 1/21.). — Long, totale, 0m,117 à 0®,i20 (52 à 54
LA PILQNIE DE WILSON
cf Bec noirg droit; subeylindrique jusque près de l’extrémité, où il est légèrement
renflé et subcomprimé, puis rétréci en pointe ; égal aux deux-tiers du corps.
Tête brièvement triangulaire ; couverte de plumes d’un vert umpeu lustré de cuivreux,
paraissant brunes à la base ou bordées de brun. Dessus du corps revêtu sur
le cou et sur les lectrices glaires de plumes semblables à celles de la tête : ces
plumes d’un vert plus clair sur le dos et le croupion. Tectrices caudales d’un vert