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yersale blancbe ou 'd’u-n*blaiiC? roussâtre.- —
huppe, «ri aduffllement r( lieoie < t termui» 1 par une v'ûle*pl,uîrio,'lGur donne
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.^^Ssbannants Oiseaux^Mouchf -, semhb nt jftjKqu’a u ‘ - j v u t ,F p * r t i o u l i e r s au Bt Mb
dusi deil brûlant dos tropiques prêymtent, dans
leur aepôot e U eu reproductions, un caractèrejbiên different dé 'ceux qtie nous offres
l’E'ffio^.^ljes fleuves y roulent leurs ,eaux avec plus de majesté f Je§ ■ Arrêts y Sent
fdus vastes, lesjmiçrSâgn’es plus êfeyêpI’C’fest là qu’une nature •fê^ou^dÆ'loifc^^
1( luxe de la vég( t.ibonv>s()n'aotiivit(' se montre sur*les nxafffs orümâî renient ste-
iâ ^S te rOcéau?sjj^^â|le sommet des rochers; dans'les steppe» înfulfr-i du Noïi-
veau-Monde. Lés ps'pm^fcqiL’elIaM^ænte aux regards sont les plus nobles d 1 la
création : les palmiers, les bananiers, Les bambousiers, les fougères arboresi nt<
deva1îiiq^gx(iit<int dfqhu'ncfej.’ad.rniration de l'Européen-, qui n’a rien a liur Comparer
Les animaux sont revêtus d’une robe plus variée, les oiseaux parés d’un plumage
plus brillant. En un mot, tout est plus fort, plus ricbe, plus beau ; le ciel lui-même
se pare de feux qui ont plus d’éclat; il en embellit les vagues de l’Océan et le sommet
des montagnes, pour que tout présenté une admirable hiiiiiimKSvîân^J^^^rprÿî
.poûrrait appeler la patrie naturelle rTé l’homme.
- Le climat des tropiques, en invitant à l’indolence, engage à la méditation. J .a
poésie naît bientôt d’un calme habituel et de la nécessité où est l’homme d’occuper
ses pensées quand le corps se livre au repos sans goûter le sommeil. L’âme, tout en
agissant encore, conserve une sorte de mollesse qui lui fait rejc ter tout ce qui ne
peut flatter l’imagination; mais les idées poétiques qu’il vient de concevoir, l’habitant
de ces contrées se donne rarement le soin de les perfectionner ; il a rêvé, en quelque
sorte, ce qu’il va exprimer, et la réflexion n’a qu’une bien faible part aux chants
que laisse échapper sa muse. Chez ces peuples, tout rappelle, dans le langage, des
idées poétiques, elles lëfsqjd même trop, puisque le goût ne les a point adoucies; mais
elles n’appartiennent pas uniquement aux êtres que l’éducation met au-dessus des
autres, parce qu’elles tiennent beaucoup plus au pays. "
. Au Brésil, chaque habitant des campagnes est poète et chante presque toujours, ce
qu il a composé. Il en résulte un charme dans les expressions qu’on ne s’attendrait
pas à rencontrer chez des hommes entièrement-étrangers aux lettres1.
i F erdinand Denis, Scènes de la Nature sous les tropiques.