. D'un naturel facilement ira&uhle,. il poursuit sans hésiter tous,les Trochilidés
passant à saportée ÿ il s’élance avec fureur'sur des oiseaux beanépiïp. pi® ga’os^fiie,
lui, les frappe à coup de bec, 1< s harcèle encore après qu’ils ont cédé la pîâe:è exigée,
puis il se perd dans les airs, et. rédescend avec bruit reprendre paisiblement le cours
de-ses explorations/
i « La tue d’un spectateur tranquille ne l’effraye pas, dit M. Semper; il ô‘se venir
à la distance d’un mètre de cet admirateur cônipMsan^;rWdr:tiser les fleurs,] pu
prendre l’eau pour humecter sa langue. »
Dans le repos, il relève ou abaisse souvent sa huppe. Dans le premier cas elle
ressemble à une foule d’épingles fixées sur une-pelotte; |m31?rsecond, elle brille,
sur son chef, comme.un bouton d’or. •
Mais l’effet produit par cet ornement varie suivant les circonstances ; quand cm
Trochilidé vole de fleur en fleur cette parure, paraît, qu dispaifît suivant la position;'
de l’oiseau, et fait varier aux yeux la beauté de ce petit bijou.
Son vol, naturellement rapide, devient d’une vivacité extraordinaire quand il est
effrayé ; il fuit alors avec une rapidité telle que-le regard ne"peut Te suivre dans
. « A la Trinité, dit M. Léotaud, ce Colibri n’est pas très-commun. Il cherche les
fleurs partout, même au sommet de nos grands arbres ; mais il affectionne principalement
la fleur rouge d’une plante qui croit-dans lesna vannes. *
■ « Il ne se montre pas en tout temps près des lieux habités ; il y paraît en novembre
et disparaît en février. Pendant les autres mois de l’année, il semble Se plaire près
des grands bois. » gg
2. LOPHORNIS GOULDI, L esson.
o’ Rostrum rectum, basi carneum, apice fuscum, parte denuclata oapite brevius.
Fronte squamosa viridi, capite postea crista filamentosa erecla rufa ornalo. Corpore
supra viridi; uropygio fascia transversa alba, poslice rufo-brunneo. Teciri-
cibus caudae rufo-viridibus. Cauda subtruncata'; reclricibus mediis viridibus :
dliis rufis aeneo-viridi marginatis. Corpore subtus, gula el collo squamosis viridi-
nitentibus ; colli lateribus plumis inaequaliter elongatis, parallelis, albis apice gutta
viridi- nolatis , a corpore recedentibus; pectore• fascia transversa alba; venire
viridi. Subcaudalibus rufis. : ..
■ ' $ Capite viridi ; vertice inornato. Teclricibus caudàe rufis, apice cüeWeû^^at^
i, i d 11 a'I&fholèwtah$'z\i > . / i ■- 'tàpY*%p/rbuldinu fi? .♦< Qpfigure
subtus, gula et collo rufis : colli lalefibus ■immiafis.
O rn ism y a Qo tilcli, Lesson, Hist. nat. des Trochil. p. 103, pl. 36.
Aotv i-Rrgi'n v , > m i ’r l*t‘ f 832. —
- JdTin Ibis, 1S33, 534. — Id. iâôHect. ad Faun. Brasil. fas. i (1833), pl. 1, fig. 2 (a"). —
P elzeln, Ornitli. brasil. p. 32, 46.
T r o h i lu s G o u ld i , Jardine, Nat. Lib. Hum. B. t. II, p. 75, pl. 12.
■jiimb firoeiiL’i, ( i oulc/iiiifA kj.iinb. s
L o p h o r n is G o u ld i , Goüld,
C a ta l — M e l l is u g a G o u ld i , G n / n
Av. t.,f p ltntn$ i' J
bmuriï'p“^ — Idophorfayi p tiblîrvui lrrmo(t\?
p St ÈJ'TÛ— H iu r . rt Svi.v^Noin-'riil. p S1# ft-RT? ^
Ibis fl.S? i) , lu
LE LOPHORNIS DE GOULD
rf Bec droit ; moins long sur sa partie dénudée que la tê te ; d’un roux pâle à la
base, niiëîpù noirâtre i l’extrémité. Têt parée sur le front de plumes squammi-
fortnes d’un vei t brillant ; ornée après; ci tb pàiure de plumes rôtisses, allongées,
filamenteuses, constituant une huppe un peu élargie d’avant en arrière, presque
tronquée postérieurement, rÿejtée., unp< tt plus longuement prolongée après le vertéx
que l’espace- compris entre ce dernier et le front. Dessus du corps couvert depuis la
partie postérieure de la tête, sur le dos et les tectrices alaires' de plumes vertes,
paraissant lustrées d’or, vues d’arrière en avanl ; paré sur le croupion d’une bande
transversale blanche : cette.bande suivie BÈlumes d’un brun roussâtre. Tectrices
caudales d’un vert roussâtre. Queue terminée par deux faibles arcs.; à rectrices
graduellement plus longues dos médianes àùx intermédiaires etun gen^plus courtes
de celles-ci aux externes : les môdiaires ' vertes- oé' d’uu vert bronzé, avec leur
extrémité brunâtre : les autres rousse-%. bordées.de Y bronzé brunâtre
à leur côte externe; à;baguettes.en partielutM^^yAtff Luiguettent
prolongées que | î |neué ; d’un brun violâtre: Dessous du corpsparé sur
la gorge et le. cou de plumes squammiformes d’un vert brillant : cette' parure de’
formé ovalaire ; orné sur les côtés dm cou de plumes étroites, parallèles, dirigées t a
arrière, inégalement allongées, blanches, terminées par S e tache arrondie verte*