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Ea membrane branchiale, m’offre cinq rayons, la nageoire pectorale
en a dix-sept, la ventrale six, celle de l'anus dômlÿ, celle de la queue
vingt, et la dorsale, vingt-deux. ,
. La-tête est en pente et.alépidote, d'en haut jusquîàila: nuque, et des
côtés jusqu’aux opercules; les mâchoires sont de longueur égale; celle
d’en haut est munie de deux os de lèvres, et l’une et d’autre sont bien
armées. Les • dents antérieures, sont, fortes et -pointues, leé dents latérales
sont en forme de perles, et l'on découvre derrière les ; dents de devant
beaucoup d’autres, petites dents pointues, rangées sur deux lignes. Il a
les narines doubles, les yeux grands, la prunelle noire, l'iris jaune et arr
gentin. La langue est-,libre, étroite et lisse, de. .même que le palais-IfL’o-
percule antérieur .consiste -eu deux lames à angles obtus, et -le postérieur
est arrondi; l’ouverture des ouïes est grande, la membrane cachée;,
la surface interne de l’opercule antérieur montre une branchie simple.
Le tronc est large et mince; les écailles lisses forment un-ssllon pour la
nageoire de l’anus et du dos. Le dos est caréné et-le: ventre rond; l'anus
approche plus de la nageoire de la queue que de- la i tête. L a couleur
.;ros.e sur les côtés, nuancé par; les, écailles argentines; donne à ce
poisson -un air de beauté. Cette couleur se perd chez les vieux poissons.
Les nageoires tirent, sut le rouge; La dorsale compté douze aiguillons et
dix rayons fourchus la nageoire de l’anus a. trois aiguillons ;et neuf
rayons moux à quatre branches, la ventrale a un aiguillon simple et
cinq rayons a cinq branches, les rayons des nageoires pectorales et de celle
de la qneue -sont ramifiés.
Ce poisson habite plusieurs mers. Les Grecs le connurent dans leurs
eaux;' Jôvius a) et Salvian, b) le comptent parmi les poissons .Romains,
Cetti c), parmi ceux de la Sardaigne, Forskal, d) parmi .ceux de Malthe,
Brunniçhe, e) parmi .ceux de Marseille, et. Plumier l’a dessiné d’après nà-
ture aux Antilles.
Aristote, f ) met ce poisson dans la classe de ceux qui' habitent la
pleine mer, Oppian g) le range parmi les poissons des rivages. L ’un et
Pautre n’ont raison qu’en partie; car en hiver il cherche la mer, ,et au
printems comme en été il habite les rivages pottj,^ déposer- son ftâi; et
comme plusieurs autres poissons, s’y rendent dans le même dessein, il s’y
arrête encore, pour assouvir sa voracité par l’alevin: et étant muni d’un
d) De Piscib. Roman c. 13^ «) De Pisc. Mass. n. 58.
De A?11.81* P\ a38* b. f ) H. N, lib. 4,., fc. 11. .
c) Faun. Sardin. p. 09. g) Hallaet. lib. 1. p. Ï08- / ’
d) Descript. Anim. p. XVHl.
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