Axxxatg. -Riiyscb. Theat. Anim. p.. 46. tab.. 19.
— Gilcl-Head, or Gild-Poll. Rai. Sy-
nops. Pise. p. 151. n. 1. v
Ald'rov. de Pisa p.! 169.
.Daurade; Bomar, Diction. Tom. 10. p. 100.
L ’Aurada^ Eorskäl. Descr. Anim. p. XYIII.
Daurade. Rondel. H. d. Poiss. p. 108.
, ou Aourade de nos cotes, Orata, Ai|-f-
rata. Duham. traité de Pêch. Tom. III.
p. 9 - Pi- %
' où Aourade Descript, des Arts et dès
Métiers. To.m." XI. p. 467. V
La Dorade. Bonnat. Encycl. Ichth. p. 97. n.
1.. -P1.. 48 j, figt a8p.
The ; Gildpflead.. Charlet. Onpmast. ¿Zqic. n.
_ . i4q. n. iA.
Gild-Head, or Gild-Poll. Art o f Angling.
p. 194. «• ' 73-
Lunula ted - Gild - Plead. Penn. B. Zoo!. Töltf.
III. P.. 240. n. 112. pL /42. c)
Goldfisch. Kolbens Reise, nach deiR» Yqrge?
birge. p. 75. tab. 11.
Goldbrachsem. Mull. L. S. T. IY. p. 177.
tab. 6.'fig/ 5.
Meerbrassen!, mit duhicrelgifiirtem RücKen’u'.
s. w. Neuer Schaupl. der-Nat. Ti'.Yv-p.
•474v |
Goldbrachsein. Mart. Nat. Lexic, T. IX. p.
. .W5r/.jju
L es six dents incisives-de chaque mâchoire désignent1 M1hsârhhiéhüi;!c^
poisson.
L a membrane branchiale contient six rayons, la nag^birè ^écïorc&L
en a seize, la ventrale s ix , ‘ 'cette ' àb'Vmns^qaixde, è é n # d ê ^ % ^ èW 5"dîè.
sept, et la dorsale vingt-cinq.
L a tête est comprimée, en pente, et alépidotè1 jh s fu a ii i^ e r c l ïîe s ..
Le s mâchoires sont d’égale, longueur; les lèvres' sont clià rnîiâ l^léï o r tie s
lèvres étroits, et la bouche est p e u "ouverte. L e s d i t ^ â l ^ i n ^ v e s
sont séparées et arrondies.’ Dans1 la premiêfëVrangée je tiôuYe d ix inâ-
chelieres de chaque côté; les trois premières en sont" plus* Marges} p'orê-
tues par le haut, ët ressemblent aux dents canidés des Konimeè. L e n&n-
bre des deux autres rangs n ’est pas si grand, et il s’ëh t r o u 4 de très-fôr-
tes dans le troisième rang, dont "là demièré est la plus grosse;* laquelle,
suivant Duhamel, est enchâssée'dans dés bagués, et se ventf °potirvdës cra-
paudines a). L e s orfèvres de l ’île de Malthe gravènt une ^Hiie’iô if ë^ iù
milieu de cette pierre avec de l ’eau forte, et la débite®-pour des ÿ ë iix
de serpent, auxquels ils attribuent la vertu de guérir dèS^rüàladM C ’est
avec ces dents fortés, que le pbissdri casse, ou plie les hameçons, suivant-l'a
dureté, ou la souplesse du fer b). Outre ces dents j ’apperçois dans mon
poisson , des marques d’un quatrième rang de dents dans: la mâchoire inférieure.
L e poisson n’ayant pas ri beaucoup près, toute sa-maturité, je
L A D OvR À 'D E.~. <, 45 ”
crois qu’il n’a pas encore toutes ses dents, et qu’un viettx poisson* nous'
en ^ëiqposerMt uh nombre bien pitié gràiid/ L a langue est courte,' épaisse
èt,lisse commé le palais L e s riàriïies sont doubles, les antérieures fondes.
Depuis celles-ci i l se forme un sillon jusqu’aux narines postérieures qui
ç$nt pxales et tout près, des y eu x : c eu x -c i ont la prunelle noire et' l ’iris
d’or. Une tache d’or eü forme de croissant surmonte, l ’peil/v.\:Les opercules,
sont unis' et arrondis. L ’antérieur parôit à la vérité'dentelé, mais
ce ne sont que de foibles empreintes superficielles ; s a surface- intérieure
présente une branchie simple. Le s petits" arcs des ouïès sont garnis
de^pptiîes, excroissances noueuses,.. L ’ouverture des ouïes est .grande} la
membrane en est cachée. L e tronc est large, le -dos tranchant, lé ventre
rond, l’anus plus voisin de la queue que de la tête, e t da ligne latérale un
Jeü'ar^uéé'approche du dos. L e s écailles sont tendresj lissés; plué grandes
au tronc qu’aux opercules, et elles couvrent une partie de la nageoire diî
dos et de l ’anus, de sorte qu’elles forment un réservoir pour ces nageoires,
dont la première est munie de onze aiguillons et de quatrorze rayons
fourchus, la-seconde de trois aiguillons et de douze rayons fourchus. L e s
rayons moux des autres nageoires ont quatre branches, et le premier de
la. ventrale est piquant. L e troisième rayon de la pectorale fait le tiers
de la longueur de . tout le corps. Le s flancs, la tête et le tronc sont argentés.
L e dos est, tant que le poisson est dans l’eau, d’un beau bleu
clair, mais à . l ’a ir, i l devient foncé, et noirâtre enfin lorsqu’i l est mort.
L ’on apperçoit. en haut au bord de l ’opercule postérieur une tache noire
et derrière ce lle-ci, au dessus de la nageoire pectorale, une tache rouge
couleur de cérise, cette dernière est quelquefois claire. L ’on remarque
aux deux côtés, plusieurs lignes longitudinales d’une couleur brun-pâle,
qui sont plus foncées au dessiis de la ligne latérale. L a nageoire du dos
et celle de la queue sont noirâtres, celle de l’anus bruné, les "autres d’un
gris foncé. L a ligne latérale est aussi de c e t te . couleur.
Nous trouvons ce poisson dans la Méditeranée, dans la mer Atlantique et
dans celle du Nord c). L a Grèce d oit en produire ën abondance, vu qu’Aristote
le cite fréquemment d). Il /n’est p oint rare en France, surtout en Languedoc
e), à Rome jO, en Sardaigne g) et près de Malte h). A u Cap de bonne
espérance i l est commun /), aux côtes^de l ’Angleterre et de la Hollande i l est
. c) Linn. Si. N. p. 4^7-
d ) H. N. lib. 1. c. 5. lib. fli. c. 17. lib. 4. C.10.
| ^lib'J©. &£'4î7. é6 lîbv 8>' c- û. 13.'15. 29.
. Trait, de Pêche. III. p. 9.
J ') Jovius de Pisc, rom. c. 15.
g-j Cettil Sàrd/ p. 85-
h) Foisk..Descript. Aniin. p. XVIII.
i) Kolb. Reise, p. 372.