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Méei-bràssem, mit Kchwarzlicbem Rückén ti.'* L à ’ 'Sâtip'e; Dëscrjpl:. des Arts et Métiers.
s., t t . Neüer Schaùpl. doNati T. 3»a?om¡fjxa^. 48a. Pl. ios. ,
n- ^-_ : ' ' 1 - ^alpe-,;rVçrgaâelle. ÏSomar, Diction .Tom. XII.
Brachsme, goldgestreifte. Mart. Nat.. Lexie. : p. 120. 570.
T . IX. p. 300,'
L e seul rang de dents incisives, dont chacune des deux mâchoire^ est
armee,-forme un caractère pour connoître çe poisson: car je n ’en ai point
v u encore dont les dents eiiss.eat une structure. sembXahlç, 4 L a , mâchoire
supérieure en a vingt, l ’inférieure vingt-,deux,:.un p eu arquées,en dehors
et enfoncées en dedans. L e s dents, d en haut ont une petite échancrure
au milieu, et celles d ’en bas forment une pointe aiguë à ,1a mêmq.,place,
.Ces pointes- mettent le poisson en état de mieux tenir, sa nourriture. l ’our
plus de .clarté j ’ai représenté rembouchure en grand sur la planche.
L a membrane branchiale a s ix rayons, la nageoire pectorale seÿ.e, la
ventrale s ix , célïô de l ’anus dix-sep t,' cëllé .de la queue ving t, etplâ dorsale
v in g t-h u it, ,.
L a tête, comme tout le poisson, est -fort comprimée, et alépidot,o, jus-
q u à la nuque; la bouche petite, les mâchoires égales; la langue dégagée,
mince, .large et lisse comme le palais. Le s narines sont .doubles,’, tout
près des y eu x l ’on disceriie une ouverture ovalëy et non loin, de !}à une
ouverture ronde: L a prunelle n ôiïë est placée .dans uu iris ^oulear dor.
L e s opercules, arrondis sont couverts. .d’écailles moins grandes,, que ^celles
du tronc; le postérieur est composé, de deux.perites lames, le bord d« l ’r -
térieur paroit dentelé: mais i l n e - l’est pas, n ’étant p oint , aigu. L ’ouverture
des ouïes est grande, et la membrane presque entièrement cachée.
L e ventre est long et arrondi; la ligne latérale presque droite approche
du dos. L e s écailles sont grandes, lisses, formant un sillon au dos, çt
elles couvrent en partie la nageoire de la. queue. L e dos est .tranchant, ,pt
lanus approche, plus de la nageoire de la queue que de la . tête. A u fo p d
de la pectorale on remarque une tache noire; le premier rayon en est
court et simple, le deuxième, le troisième et le quatrième s o n t .ramifiés
et très-longs, mais les autres ont huit branches. Les rayons de la ventrale,
dont le premier est piquant, ressemblent. à. ces derniers.' Le s nageoires
de lanus et du dos sont étroites et composées d’aiguillons et de
rayons moux: la première a trois aiguillons, l ’autre en a onze. Lfes rayons
de ces deux nageoires n’ont que quatre branches, mais c e u x ’dè’ la queue '
A , ifc A> U JP E. * ‘
eu ont huit. Tontes les nageoire^ forment une pointe, mais celle de la
quene en forme deux. L e dos est noirâtre, les -côtés. et le ventre argente!':
a4èà Hgüés longitudinales jaunes embellissent ces partiesv Le s ; nageoires
sont grises et brunâtres vërs le bord. L a ligné latérale est noire.
Aristote met notre poisson au rang de ceux, que l ’on trouvé en
pleine mer, et dans les bayes a): son assertion, qu’i l se promène
isolé dans les eaux, peut s’être vérifiée dans les contrées de .la Grèce:
mais â Gènes j ) , aux côtes de la Sardaigne, et aux Isles Baléares, surtout
près d’Ivicà o) on le trouve en quantité , et on y - en prend bèâucohp. H
dmèirè' de grandeur seloh son séjour; Bruimiche - ù) 4 e trouvé long' d’un
einpâii; Duhamel é) en Languedoc lu i trouva sept à neuf pouces, et Sâl-
vian / ) nous dit qu’à Rome on le prend toujours long d’un pied, et du
poids d’un livre; Ce dernier remarque encore qu’on le prend toujours dé
'la même grandeur ët pésanteur. A nous en rapporter à Bellon, qui d’ail-
léùrs est bon observateur, i l atteint le poids de deux livres g). Celui que
j ’ai, et qui a servi de modèle â mon dessin, est long d’un pied.
Il fraye' éii Octobre, et déposé ses oeufs entre les herbes marines h).
§on séjour' ordinaire est dans les profondeurs; et ces poissons se rendent
en grand nombre anx bas-fonds du rivage pour s’y nourrir des. herbes
marines et des mousserons, en quoi leurs dehts “incisives les servent bien.
Ce 3 poisson' à. là chair molle, coriace, avec peii d’arêtës, elle exhale souvent
line mauvaise odeur, probablement causée par les moussérons. C ’ëst
par cette raison que le poète, malgré la beauté de son extérieur, Ta dépeint
comme un mauvais poisson z). fi
On le prend au filet, et avec des citrouilles, qu’i l aime fort; on en
prend le plus en hiver dans les profondeurs dès bayes, où i l séjourne
pendant cette saison.
Suivant les observations d’Aristote h) et de ses imitateurs Pline l) et
Elian m), ce poisson doit avoir l ’ouïe très-fine, mais le goût mauvais, se
nourrissant d’excrémens ./z), ce que le Naturalisté grec a jugé apparemment
par analogie, vu la mauvaise odeur, qu’il répand de tems en tems.
Mais quant à moi, je suis bien plus enclin à croire qu’i l ne v it que
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ils
a) H. N. lib. 8* c. 15.
è ) W illugh by Icbth. p. 317.
c ) Cctti. Sardin. T h . III. p. 1&8»
d ) Pise.’ Mass. p. 46.
' c'y Traité de Pêch. III. p. 17.
f y Aquat. p. 120.
ér) — p. >87-
4) Arist. H. A. lib. 5- 4 9*
/) Atque iinmunda chroniis inerito vilissima salpa.
Ovid. Hai. v. 131.'
k) II. N. lib.' 4.. ¿^*8.
: ly N. H. lib; 9. c. 57.. '
w) De Anim. lib. 6.1, c. 7.
») Ibid. lib, 8-
° K : . *