Sargus.' Willughby. Ichth. p. 509. tab. U. '4. Le Sargùe» Bonnat. Encycl. Ichth. p. 97*.
— Rai Synops. Pisc. p. 150» n. 6 . ' Sargo, Sargus» Bomare» Diction» Toni. A o.
— Ruysçh. Theat» Anim. p. 46» tab. 19t ' - p. 248* •••-' ^EK3j
iig. 1. Der bandirte Meerbrassem. ' Müll» L* T.
L e Sargo, Rondel. Hist, des Poiss. P. 1» IY. p. 180» n. g. ■< ..
p. 114. Der schwarzbandirte Brachsme. Martini. Nat.
Le Sar de Toulon. Duhamel Trait, de Pech. Lex. T . . IX.. p.r aßö.
Tom. III. p. 15. Pl. 3. f. 1. Sargüet. Der Breitzahn, mit kleinem schwärzlichen
011 Sarg de Provence, Sargo en Lan- Bauch u. s. w. .- Neuer Schaupl. der
guedoc. p. 18. Pl. V. fig. 2. Nat. T. V. p. 9661 n.
L es h u it' dents incisives, et les deux rangs de mâclielières désignent'iee
poissOn: I • rV< . iftof.
L ’on compte six rayons, dans la membrane branchiale, seize ' dans» la
nageoire pectorale, six- dans la ventrale, dix-sept dans Oèlle de 1-ânus,
v in g t-d eu x dans celle de la queue, et v ing t-cin q Alans la dorsale^
L a tête en pente est alépidote. depuis la nuques jusqu’au museau.
L ’ouverture' de la bouche est petite, les lèvres sont charnues, - et les mâchoires
degale longueur. : L e s dents incisives ont le bord darge et le fond
étroit; les quatre dents du milieu sont plus grandes et-plus larges que
les autres quatre des côtés. Derrière - cédés- c i il y à-nné r quantité de
dents courtes à surface platté; et lès côtés sont armés d’un double rang
de mâchelières arrondies, dont lès dernières sont les plus for tés. L a
bouche tellement armée' fait juger que ce poisson sè. nourrit de test'acées,
savoir-, d’huitres, d/escargots, de eôraux, etc. L e palais et la langue sont
lisses, les “os des lèvres. étroits et minces. L e s narines doublés sont près des .
yeux. L e s ouvertures de devant sont rondes, les autres ovales.. L e s yeux
sont grands, et pourvus d’une membrane clignotante; la prunelle en est noire,
l ’iris argenté. L ’opercule, de devant est arrondi, l’autre' eèt bordé de noir.
Us ont tous les deux les écailles moins grandes que le tronc. L ’ouverture des
ouïes e s t grande, et la membrane est à demi cachée*/ L e tronc est large
sur le devant, ie ventre rond, le dos tranchant et arqué. L e fond du poisson
est argenté, o ù l e s raies jau n e s'e t les bandes noirâtres font un bel effet.
L a ligne latérale est noire et un peu arquée à péu de distance du dos;
l ’anus prend le milieu entre -la tête et la queue. Le s raies que nous
venons de remarquer sont formées par les petites lignes qu’on v o it sur
les
’ I l e jfjjs’ a - r '¿éf n n . ts-- ’ ;t .3 3
les écailles; et comme les couches dès éCailÎès'prennent leur'direction le
long du corps, depuis la tête jusqu’à la queue, i l ën résulté- autant de
m e s qu’il y a de -Couches d’écailles. L e s cinq raies au dessus de la ligne latérale,
ont la couleur d’orange et cellés de dessous sont jaunes; les écailles
des opercules ont des bordures jaunes. Le s bandes transversales -sont
plus noires vers le dos, la nuque et le dos sont noirâtres. L a nageoire
ventrale est noire, la dorsale,. celle dé l ’anus e t celle" de.’ la quèuè sont
jaunâtres, et la dernière a il e bord noir; la nageoire pectorale est très-
; longue, ce qui provient des .rayons quatrième Cinquième et sixième
allongés: ces rayons ont quatre branches, et le premier seul est simple.
L e premier de la ventrale est piquant, et les autres sont ramifiés; les
• trois-, premiers .de la .n a g eo ir e ;d e l ’anus.:sont" piquants,, leà autres sont
moux et ramifiés. Il en est de même des,rayons de la dorsale avec cette
seule différence que celle - c i a douze aiguillons que le poisson peut
cacher dans le sillon formé au dos par les écailles. L a nageoire de
l ’anüs, de la queue et du dos se couvrent en partie d’écailles. Celle de
la queue a des rayons ramifiés.
L ’on trouve ce poisson dans la Méditerranée, dans la mer rouge a)
et dans l’O céan près du gouvémemènt de Poitou et d’Aunis 6). Aristote
nous a dénoncé son existence dans lçs eaux de la Grèce. W illu gh b y en
a fait la description à Y énise - c) et Bru u niche à Marseille d). Jovius é)
le fnet du nombre des poissons Romains, et Cetti / ) des poissons Sardes.
On le vo it encore en France aux rives de la Provence et du Languedoc
g). Suivant Bellon le N il en produit une quantité si énorme, qu on
le transporte chez les habitans du mont Sina qui l ’achètent H).
Ce poisson parvient à une grandeur considérable; car dans le Poitou
on en prend de deux pieds et plus grand ‘ ¿). Aristote l’a compté avec
raison parmi les poissons de rivage qui vont en troupe Æ), car on le trouve
pendant toute l’année, près des rivages en assez grande quantité î).
a") Bellon A.quat. p. 142. g ) Duham. au lie u citë.
b j Duham. T r a i t <lo Pe'çh. III. p. 17. h ) Ibid. p. 243.
èÜ îchthÿôi. p. 309. f ) Duham. au liv . cit. p. 18.
d ) Pisc. Massil. p. 38. , • A) H. Ni lib. 8* c. 19.
<0 De Piscib. roman, c. 15. • r ^ Z) Duham. au 1. c. p. 16.
f ) Naturg. voft Sard. III. S. 124. '
Pan. VIII. I