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rare Ah-- Il p a rv ien t à une grandeur! Considérable. .^aselquisLle.-vi* /pjus'
long q’une aune à Smirne /). A u x environs rdej'JVome il necpèSeipas *plmq
de d ix livres ?n), mais la Sardaigne en produit de .vingt, livres ?u)îO Ce
poisson a varié de nom en variant de taille: en Languedoc, long de sig.
pouces' i l s'appelle Sququesne, long d’un p ied, Dorade; le poisson qui
tient le milieu entre ces deux grandeurs, se nomme MêjajieSyxexpression
qui veut dire moyen: a - t - i l au delà d’un pied, i l reçoit ïe nom de Super-«
dorado, A Narbonne celui de six pouces s’appelle SaucaneUe, celui de,
neuf pouces Pàumergrav, et les plus grands, Dorades o). C ’est avec .raison
qu’À ristôte met notre poisson au rang de peux qui se tiennent aux rivages
de la mer p); Bellon lu i assigne les rivages de roc et de sable aussi
bien que la pleine mer pour séjour q); selon Cetti r) on le trouve aiissi
dans les lacs de Sardaigne, et suivant Duhamel, dans les canaux réunis à
la mer, et dans les lacs, où i l prend d’ordinaire beaucoup de graisse,,-.et
qu’i l quitte en automne s). Dès lors i l cherche les eaux profondes) où il
reste l ’h iver, afin dé se garantir du froid, qu’i l ne peut supporter, de
façon que quand les gelées viennent précipitamment,- i l périt, ce qui arriva
l ’an 1766. où on en trouva u n nombre infini de morts
Ce poisson vivant dans les eaux douces,' il'fau dro it avoir s o in 'd ê 'lÿ
transplanter, vu que- suivhrttiMr. Duhamel i l se multiplié'dans ces' feaf&v*
et qu’il est d’un goùt7êxqüis e n ;?automne «.)•
Aristote le fait frayeryen été te),'v ~
On le prend en France aux Côtes du Languedoc, dëpuis lë h io is dé
Mai jusqu’én Octobre, au filet; i l mord aussi à l ’hameçon^'quand on y
attache un morceau de moule, de pinee d’éerévisse, ou quelque poisson,
objets qui font sa nourriture.
Suivant le récit de Kolbë, on en. prend en.grande quantité depiüs^W'"
mois de Mai jusqu’au mois d?Aoû t, au C ap de bonne espérance; hors' ce
temps on n ’y en prend point y ) , mais en Italie on en pêche dans toutes '
les saisons. t
• H a î a chair très- tendre, c’est pourquoi les Lomai.iisTîe'',ÿréferèrent à
tous les autres poissons, et le payèrent fort cher, z); oh estime ’ sUitôut
7c) Gron* Mus. L n.
l) Palaeat. p. 586.
m) Salv. Aquat. p. 175.
n) Cetti. q. 123.
o) Duliam. Trait, de Pêch. III. p. g.
p) H. N. lib. Q. c. 13.
q) Aquat. p. 192.
-r) Sardin.-III. p. Qg.
->j.) Trait, de Pêch. lll.'p. 111.^: nj
t) Au livre cité.
||f Ibid.
.*) H. N. lib. 6. c. 17. . '
y) Reise; p. 273.
à) Linn. S. N. p. 467.
■ £ aEJî p* p .
celui qui se prend en hiver • en ‘pleine mer a a). Ce qui ajoute à spn
prtis, a^pst le préjugé' qüide:'1faifI<p&sS'ér pour un purgatif bb).
e‘3 Ori nomme ce poisson#1 ,r
En Fraiîce, Dorade,, Daurade ou Àou- nelles, ceux de huit à neuf pou-
^ raéfe.; " r‘ ces, d é Poumerengues; ,
Les Marsëillois le nomment particu- A Venise on le nomme Ora;
’ fièrement Aurado; ' À Rome, Or ata;
Lès Languédociens appellent ceux En Sardaigne, Canina? et
d’un pied Daurade, ceux d’une À Alger particulièrement Orada.
grandeur extraordinaire Subre- A Malthe', Aurada;
Daurade, ceux de six pouces Eù Espagne, Dorade;
Sauquesme, et ceux de neuf JSn Hollande, verguldepu Goudbrâassem;
pouces, Méjanes; En Angleterre, Gilt-Head:et Gilt-PôU-;
A rlarbônne, les poissons de six pou- Les Grecs de nos jours le nomment •
des portent le nom de Sauça- Sippuris; et
Les Allemands, Goldbrassem.
L e péritoine est noir en-dedans, l’estomac long, muni au bout de
t£ois boyaux borgnes.. L e canal intestinal a -tipis »sinuosités; le foie est
grand, d’un jaune.pâle; la vésicule du fiel estv (longue j la rate noirâtre,,
la vésicule aérienne touche au dos; l’ovaire et.ila ,laiter sent, .doubles.
Linné prend pour caractère de notre poisson, la tâche d’or en forme
de ,croissant au-dessus des yeux cc) ornais cette tâche n’y étant, pas toujours,
et disparoissant aisément après sa mort; elle ne sauroit servir de
caractère. Salyian dit que l’on n’en trouve point aux jeunes dd). Mul-
ler raconte qu’on n’en voit point dans le dessin de ce .poisson, qui .se
trouve dans la . collection des tableaux des animaux de l’Afrique de Bür-
ïïiann, et sous lequel Linné écrivit de sa propre main, Sparus Aurâta ee.).
Pour moi, je puis assurer .également, que mon poisson, que. j’ai dans de
l’esprit de vin n’en présente aucune trace.
.^rté^ cite,, encore outre cette tache pour caractère le dos tranchant j f )
mais.la plupart dp ce genre .ayant le dos ainsi formé, i l ne caractérise
point notre poisson.
L a tache noire de la nageoire de la queue que Linné remarqua dans
son poisson §§bi ne doit être qu’accidentelle, vu qu’aucun écrivain n’en
a a) Salv. Aquat. p. .175. ee) L. S. '.Tl' IV. p. 178.
bb) Kolbc, au lieu^çit.ë. . f f ) Syn. p, 63: «.14^ - -
c c ) 'vS. N. p. 467. n. b g &)''S. N. .4.67.-p. || || | |
dd) Aquat.. p. 175. • I s , ■ - ' S)
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