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nos libraires^ d’autant plus' qu’il ne' pouWit
guère intéresser l'étranger!, * et que " lé
bre des amateurs, habitans de ce pays, nefféiH
tuerait pais, à beaucoup près, le débit nécessaire.
Je résolus donc de m’en cliarger moi-
mômé, et je fis choix de la voie dé la souscription.
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Les premiers cahiers d’essai pàrurehmii:
peine qu’il se présenta tant de souscripteurs
que j’aurois pu m’attendre non - seufemént à
ime indemnité entière, mais à une rqcorn-
pense même de mon travail, s’ils a voient pdf1
sévéré.'
- Etendant dans la suite le plaribfle mon
ouvrage à y comprendre aussi des poissons
exotiques, et publiant dans l’espace de six
ans autant de parties in folio, que je fis siiiVfi
d’une édition in Octavo, je me trouvai embarrassé
dans une dépense de quinze mille écuîs',
dont je n’avois à peine récueilli que la moitié.
Plusieurs raisons que l’expérience seule
m’a fait connoître depuis, en sont la cause.
Je compte ici certaines situations et : ë vène-
mens politiques, lesquels, en tournant !Fat-
tention du public Vers les affaires potlitiqUéÿ Sét
leur propre sûreté, la détournèrent de l’Ms-
' A f t * . & Æ H P r o p o s , . ï® t
tQir® natiuelle., En; Oiu|tre la défection de plusieurs
personnes, ou mortes, ou ruinées, ou
parties: de gens dont l’ardeur pour le progrès
de cet ouvrage s’étoit rallentie. Réfléchissant
encore que tel autre manquoit à son engagement,
je ne vis dans la continuation de mon
travail qu’une perte certaine pour ma famille,
et je finis par la sixième partie, résolu d’attendre
une époque plus favorable..
trQuelque temps après, les Srs. Morino et
Gamp- Marchands d’estampes Académiciens ^s’a-
dressèrent à moi, pour la continuation de cet
ouvrage; ils persistèrent dans leur dessein, quoique
je leur fisse envisager tous les inconvéniens
et les difficultés de l’entreprise ; parce qu’ils
étoient -persuadés que leur communication et
leur commercé avec des amateurs de l’art ne
manqucroit pas d’ouvrir un débouchement favorable
à cet ouvrage. Après avoir mis au jour
neuf cahiers ou une partie et demi à leurs propres
fraixj,-ils virent qu’ils s’étoicnt trompés dans
leur calcul, et rénoncèrent à l’entreprise,
¡ »Quelques savans intéressés à voir achever
Vouvragc, leur conseillèrent d’ouvrir une souscription
¡pour la gravure des estampes, de la
même façon que l’on a vu paraître en Angle