, 0 HI S T O I R E NATURELLE
soit possible de les vapporler rai.soimablciiiciil pliUÔl au genre
(les Maiiakins qu'à tout aulre genre de Passereaux.
Le Manakiu à poitrine doree (Pipm pecloralLs Lalli.), el le
Maiiakin superbe [Pipra (iniel.), se rapproeheni
flavanlage des véritables Maiiakitis j)ar leurs caractères extél'ieurs;
mais n'ayaut pas eu occasion d'examiner leurs (léj)oiulles,
nous ne jwuvous afiirnier s'ils aj)parliennent réelleiuenl au genre
{¡ni renlerme ces oiseaux.
Nous ne connoissons bien et nous ne comprenons, sous le nom
de Manakins, que sept espèces seulement; et il sera l'acile de se
convaincre, en comparant entre elles les ligures que iious en donnons,
que ces espèces se conviennent parlaitement entre elles par
tous les caractères extérieurs, et c[u'elles ibrment un îles genres
les plus naturels que les naturalistes aient encore établis. Nous
avons dit que BuiTon ne connoissoit que six vrais Manakins;
jious devons dire aussi que l'espèce que nous j)ossédons de plus
n'est ]ias nouvelle, et qu'elle; a été considérée par ce célèiîre
naturaliste comme une sim])le variété d'iine de ses es[)èces
principales. Nous nous sommes attachés seulement à l.)ien l'aire
connoitre ces sepi espèces, en décrivanl avec soin et (îguraut
avec exactitude les dilTérences renuu-quables qui existent entre
les sexes et les divers passages qu'on o])serve dans les couleurs
du j)luniage entre les jeunes individus el les individus adultes.
Nous aurons un peu éclairci l'iiistoire de ce genre d'oi.seanx, el
en cela nous aurons peul-èlre ]>lus servi la science que nous ne
l'aurions iaît, si nous eussions ])i-is pour tache d'augiueutei' le
nombre des espèces.
Les oiseaux dont nous ferons Phisloire flélaillée, et (h)ut nous
donnerons des ligures, sont les suivants : r." Le Tijé ou gi'and
DES MANAKINS.
Manakiu de BufloJi {Pípra pareoh Gmel.); 2." le Manakin
rouge de lïuiï'on [Pipra aureola Gmel); et le Manakiji orangé
d'Edwards, que nous regardons avec Linnée connue élani une
variété du Pipra aureola; 5." Je Manakin à tête d'or et le Manakin
à lète r(uigedeBunbn(A/7/r¿(?/7¿/?/rK-íy;A<7/r/Guu?l.); 4." le Manakin
à tète blaj 1 c:he, qui esI le Pipra leucocapilia (Ie Gjuelin ci
le Pipra leucociUa de Linnée, auquel nous réunissons le Pipra
leueocepliala tlu même, (jui n'en diiière qu'en ce qu'il a plus
île blanc sur la tète ' ; 5." le Manakin casse-noisette de lîulïon
Pipra MauacusOiwiA.), (pienous ne connoissons pas en nature,
mais auf|uel nous croyons devoir ra|)porîer un oiseau très semblable
jjar ses Ibrmes et par ses couleurs, et (|ui n'en dilTère qu'eu
cequeles plumes de sa gorgesoni allongées et ibrment une touOè
sous le cou. Nous lui avons donné le nom de Manakin goitreux,
Pipra g(utujvsa. 6.° Le Manakin varié de BuClbn {Pipra serena
Gmel); 7." enfin le Majuikiji à gorge blanche [Pipra gui turalis
Gmel.). Celui-ci, regarde encore par Bulion comme une variété
du Manakiji à tète d'or ou de celui à tète hlauclie, présente des
caractères bien tranchés, qui doivent le faire considérer comme
fonnaiit une espèc.e particulière.
A ces scj)t esj)èces nous joindrons seulement, sous forme de
supplémeni , l'histoire du Manakin jilumel blanc on demi-lin à
liuj)jMî et gorge blauche de JjuJTon [Pipm albifrons Gmel.),
parceque ce l)el oiseau, doul le bec esl send)lablc à celui des
rouruiili(ns, et les pâtes exaciemenl confonuées cojume celles
des IMajud-wius, senddc l'aire le [)assage de l'uii à l'aulre de ces
geiu'cs, dans aucun desquels on ne peut raisonnablement le
i)lacer.
' CR -Mamliin a uló rDg:u(K- par lîuffoH te (ili'clu Manakin 3 iCle d'of
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