La plupart sontd'iin ronge très vif, sans qu'on puisse néanmoins tlOlermlner
aulreiuenl cctte couleur, qu'en disanl f|ii'ellc approclie assez, de celle de lu
cire d'Kspagne.
L'individu adnlie que nous ligurons apparlienl à la collection nationale :
il a six pouces eu\irori de longueur; son bec esl I)run, (brl, c0ui(]uc, assez,
retillé il sa base el un peu croclni à l'cxlrémilé^ ses pales sont aussi brunes:
son plumage est d'un assez beau rouge en dessous, et d'ini rouge vineux
en dessus : ses ailes, dans l'étal de l'ojios, paroisscnl de la même couleur,
parce<[u"il n'y a que la partie externe de cliaque penne cpti soil rouge; loul
le dedans en est brun : sa ([ueue est d'un rouge-brun : les deux premières
pennes secondaires de ses ailes sont jaunes, ce <|ui doit faire prcsiuner <|ue cet
individu n'avoil pas encore Uni sa dernière mue.
An rappoi't de Calcsby, la remelle de cel oiseau est d'un jaunc-bi'un.
M. Viellot dit qu'elle esl d'un verl-olive foncé sur le dos, ])lus clair sin- la
Ivle, cl jaunâtre en dessous, cl <[ue les pennes de ses ailes sont de couleur
b r u n e cl bordées d'olivàli-e.
INous avons vu un jeune de cette espèce, et nous en doinions une
ligure, c'esl le Tangara oextwa de (imclin; il esl aussi grand que l'adulte, ce
(|ui nous liiil penser <|u'il a (4é Iné lorsiju'il cloil dans le cominencemenl de
sa dernière mue. Sa gorge, sa poitrine el son ventre sont d'un rouge Irès
pâle, enlremèlé de plumes jaunâtres assez rares; son dos est d'un rouge
plus obscur, (pioiquc moins décidé, el varié d'olivàlre; les grandes peinics
de ses ailes sonl br imes cl bordées exlérienrcmciU de jaunc-ol ivàlre; la <[ueue
esl d'un rouge obscur.
On trouve cet oiseau aux environs du Ueuve Mississipi, en Caroline el en
Virginie; mais il f[niltc eu lii\ c r ces deux, dernières provijiees. Il ne s'avance
pas autant dans le nord <|uc le langara du Canada; on le trouve, mais plus
raremeiU que celui-ci, dans la Pcnsylvanie et dans Pélat de Ncw-Vorck.
Ses iiabiludes sonl très peu connues; cependant il paroil qu'il se nourrit
d'insectes el de petits fruits sauvages. Bulfon, <|u¡ l'a séparé du Preneur de
mouches rouge, «[uoiqu'il apj)artienne bien certainement, à la même espèce,
lui rapport e les habitudes du Carilinal de Virginie, espèce de Cros-bec dont
parle Lepage Ouprat/. dans son Ilistoij'C tic la Louisiane, tome 11, page i-^y;
mais M. Viellot c|ui a été sur les lieux, et (|ui conuoit parlaitement tous les
oiseaux de fAmérif|ue septentrionale, nous a délrompés ii ce sujel, cl nous
a assuré f|ue le Tangara d u Mississipi ne fait poinl de |)ro\ isions pour l'hiver,
et <pi"il seroit bien in uni e qu'il en l'ü, puis(|ue c'est un oiseau de passage qui
se nourrit presque uniipiemenl crinsectes.
Ce que dit Bullon, rclativcmeiil <\ la voix du Tangara du Mississipi, doit
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