bordées de Jaune. La (]ueuc est d 'un brun-olivâire en dessus, ei d'un gvisb
r u n en dessous^ ses grandes pennes sont assez longues ei égales entre elles.
L e doigt externe et le doigt d u milieu sont séparés.
La pairie et les moeurs de cet oiseau sont inconnues. L'indivitlu qui a
servi il noi r e description, et dont nous donnons une ligure, appartient à la
collection nationale.
HISTOIRE NATURELLE
DES PLATYRINQUES.
D ' A P R È S Faris que nous a ilouné M. lîrougni.n L, nous formons,
sous le nom de Plalyrinque, un nouveau genre d'oiseaux, (|ue
nous eomposons seulement de deux espèees, rangées jusqu'ici
par les auteurs dans le genre des Todiers.
Ces oiseaux ont, couniie les Todiers, trois doigts en avant et
un seul en arrière ; le doigt- extérieur réuni au doigt du milieu
jusqu'à la seconde phalange, et cclui-ei collé au doigt intérieur
seulement jusiju'à la première articulation.
Le bec de ces oiseaux forme leur caractère le plus saillant ; il est
très déprimé et garni de soies à sa base comme le becdes Todiers;
mais, au lieu d'être, comme celui-ci, assez, long, médiocreiuent
large, linéaire et arrondi à l'extrémité, il est ii peu près aussi
large et aussi long que la tète, caréné en dessus el crochu à sa
pointe; en un mot, il a les ]>lus grands rapports avec le bec des
Savacous, grands oiseaux de rivage (|ui baliitent les bords des
fleuves de l'Amérique méridionale.
il n'y a ])as d'autre analogie entre les Savacous et les l^lat)-
rinques, aussi ue pousseroiis-nous ])as ])lus loi)i la comparaison
de ces oiseaux; mais (|ucl([ues Pie-grièches, celles qui portent le
nom particulier dcTvrans, se rapprochent, jusqu'à un certain
point, par leur bec, de nos Platyrijiques; cependant ce bec est
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