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6 TT T S TO[ R E NATUKELLK
J.c Pipra iioevia de cc dernier auleur sc rapporlc bien cvi-
(l(!mnienl à rolseaii íígurc par Bulion ([)laiiolic eiiliiui. 8u5,
11.° sons le nom de Fourmilier (acheté de Cayenne, (it doil
èire considéré en elTel comme un vérilal)le Fotu'inilier.
INotre Knplioiie organisle est le Piprn música de GiueJin ; mais
nous avons vu qu'il s'éloigne des Manakiiis par des caructères
liien irancliés.
Le Manikiip ou Plumet blanc, el. le l.)eml-liii à huppe et gorge
blanche de Hurfim, apparlienncnl à la même espèce, el sont
réunis par Gmelin sous le nom de Pipra albifrons. Cet oiseau a
les pales des .Manakins el le bec des Fourjniliers, mais il dilTère
de ces derniers en ce que ses ailes et sa queue soni assez longues,
li se perche el vil à la manière des Merles.
L'oiseau cendré de la Guiaue de Hnliou {Pipra atr{.capilla
Lalb. Gmel.) n'a des Manakhis que la disposition des doigts;
mais il en dilTèrc par sa queue qui esl beaucoup [»lus longue el
élagée, et |)ar son bec qui est cousidérableinenl plus long.
LeMajiikorde Bidlon [Pipra papiwnsis a le bec plus
lo)ig el ¡)Uis aplali que cehii fies véritables Mauakins , el sa
niaudibule sujjérieure n'est pas échaucréc. Il ressend)le beanconp
à cerlains Gobe-mouches, el seroil assez bieu placé dans
le genre <fui renfernu; ces oiseaux.
La considération de la j>atrie des dirierenls genres {Pauinuuix,
parliculiers à cei'Iaius clitnals, olTre souvent un Irès bon (taraclère,
sinon pour l econnoîti e cl délerniiner les espèces, du nu)ius
^•Iiluiiuc nifirU, pcnnii ponc ociilos cl ad ialcva coUi nilerUe-albh dotigalh laliurihiis. Sj-sl. ual. lum.
]>ars. p- 827,
Pilii'ii /eiit:olis ex olii'arco <7 rii/o varia, siiblii-s rufa, ahdomwc ^•iscu , •ncrlirc Jusro y Irm/ionlnis
gniaqur. nigrix, fa.ícwulo /,luwarwn mrcarmn loi>a¡or¡im «/rlw/xc ail coUwn. Sysl. iial. l. i, priis. a,
p. loos.
D E S MANAKINS. 7
pour liiiic (loiiler des CDiivciiiuices iForganisalion fju'on a Ciii
rcIroLivcr cnli-c elles. Ainsi, piirnii les ManiiDileres, les Singes,
<loiil les narines sonl éoarlees, a[)[)ailienn('nl. exelnsivenienl à
PAnierique méridionale, tandis (jne ceux (jni ont les nai'ines
séparées par une eloison très mince ne se Irouvenl rjne dans
les eiinli'ées eliaiides de l'Asie et de rArriqiie. Le genre des
Uonsseites est particulier à Tancien coniinenl, et eelni des Pliylloslo'nies
an noii\ ean. On n'a jamais trouvé de jMakis, de Hyènes,
de Mangonsles, de Civetles, de Dasjnres, de Plialangers, de
Kangurfjos, de (jerhoises jji'o])remenL dites, de Pangolins,
d'Iilépliajits, de lîliinoeéros, d'Antilopes, ni de Solipcdes à
l'état sauvage , dans aucune partie fie l'Amérlipie ; tandis que l'on
n'a jamais (jbscrvé, liors de ces nn'mes contrées, les Coatis,
les Ivinkajons, les Moufettes, les Didelplies, les Cahiais, les
Agoutis, les Paresseux, les Tatous, les 'l'apirs, etc. Il en esl de
même des oiseaux : les Fourmiliers, les Cotingas, les Tatigaras ,
les Caciques, les Troupiales, les Toucans, les Guits-guits, les
Colibris, les Oiseaux-nntnclies, les Todiers, les Jacanuu's, les
Couroneons, les Taimitias, les lloeeos, les Anliingas, les Savacous,
etc., sont particidiers à l'Vnu-rique ; tandis que l'ancieti
cojitinent produit des genres qui ont quel([ue ainilogic avec
ceux-ci, mais qui en sont cependant essentiellement dilïcrenis :
tels siuit les lirèves, les Mainates, les Calaos, les Paradis, les
Loriots, les Sucriers, les Soni-mangas, les liarlins. les Paons,
les l'aisans, l'Autruclie, les (jasoars, etc.
TjCs Mauakins liicn caractérisés n'ayant été trouvés fpie dajis
rAniéri(|ue nnn-idioiuile, et ceux des oiseaux de l'ancien coiitiiK'iit
auxquels (ui a donné le mènn' nom (et dont nous avons pu
exaininci' les <léponilles) ne présentant |)oint les caractères des
ik