dessus (le 1.1 icMe est d u n beau imige^roccipur et les joues sont olivâtres, ainsi
(jue les côtes du cou ei le milieu du ventre ; la gorge et la poitrine sont couvertes
de plumes mélangées d e jaune, d'uiivâire et de rouge^ le bas-veuire et.
les environs du (-roupion soni parsemés de plumes noirâtres. On voit une
tacile blanche sur <|uelfjues unes des grandes pennes des ailes.
Le second, (|ui paroft Îe plus jeune, si l'on en juge par sa taille un peu
moins lorte <juc celle du premier, est d'un olivâtre foncé sur le dos, et d'un
jaune-olive en dessous, snr - lout vers la poitrine et la gorge : on remarque
seulement deux irés petites phimes rouges, l'une sur le li'ont, et l'autre
à l'occiput. Nous ne saurions décider sur le sexe de cet oiseau : lout ce
.¡ue nous pouvons aiïirmer, c'est que c'est un jeune individu de cette espèce.
Le iVlanakni orangé, décrit par Edwards comme paroissant être la femelle
d u Manakin rouge, et regardé par Buffon coinaie devant former une espèce
distincte de celle de cet oiseau, ne nous paroiL èu-e (ju'une simple variété
de couleur, dans le sexe du mâle seulement.
En eliet, la couleur blanclie d u bec, que Bulïbn regardoit comme le principal
caractère distinctif de son Manakin orangé, étoit due ii ([iielque accident,
i>uisque nous ne lavons pas observée sur l'individu dont nous donnons
la figure. Nous ne trouvons entre ces deux oiseaux d'autre difference que
celle des couleurs : dans le Manakin orange, la tèfe, la poitrine et le cou sont
d'un jaune-orangé assez pur , tandis que les mômes parlies sont d'un rouge
(¡ui varie en iniensitc dans le Manakin rouge-, du reste, les proportions,
les formes et les couleurs des autres parties du corps sont exactement les
mêmes dans ces deux oiseaux, et l'on remarque, dans l'un comme dans
l ' a u t r e , celle bande blanclie de l'aile qui caractérise le mâle dans cette
espèce.
On ne sait rien de particulier sur l'histoire de ces oiseaux, qui liabiient
Cayeujie et la Guiane.
La figure que Peliver nous a donnée du Manakin rouge esl la plus ancienne
et cependani la mcMlleure^ qnoi(]u"elle ne soit pas erduiiiinée, elle liiit sentir
parfaitement la disposition des couleurs, et d'ailleurs elle représente très
fidèlement les formes de cet oiseau. La figure des glanures d'Edwards est
moins mau\aise que celle de l'Ornithologie italieinie; mais elle présente mal
les formesilu bec et des pales, et lu couleur rouge du dessus de la tète et de
la poitrine n'est pas assez distincte de la couleur jaune de la base du bec et
d u dessous d u cou. La figure donnée par Jii'isson est, après celle d e Peliver, la
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