H IS T 0 1 R E N A T U R E L L E
L O S G L ' O S - I I O C S , (|ui rcssciiibleiil le plus aux vraisTaiigaras, a|)iTs
les Moineaux cl les Bruaiils, eu ililTèreiil, ainsi ([ue ces dei uiers,
par le iiiaiirpu- (Teelianerure à la mandibule supérieure, el.
jiarce(jue eelle mandibule n'esl pas aixpiee à rexLiéniilé. D'ailleurs,
ions ees oiseaux oui le bec parlaiicnicnl cmiiiiiic, ])lns on
moins renllé, tandis que celui dcs'Iangaras est |)resiiiie Iriajigulaire
à sa l)ase.
Les Colious, f|ui ont le bee gros el Irès arque, ne l'ont pas
écliauerc vers Pexlrinnilé connue les Tangaras. Cenx-ci se distingnenl
encore des Mésanges, des Alouettes, des Svivains et des
nergeronelles, par la Ibi ine de lenr bee, qui n'est pas, connue
celui de ees oiseaux, grêle el scnililable à une alêne ou à un poin-
(MU. Ils ne l'ont pas in)u plus long et pointu connue celui des
Sittellcs, des Griinpercaiix, des Colibris, des Oiseanx-monckes,
des Promerops cl des (iuêpiers, Ion et ilenlelé en scie comme
celui des Momols, dioil el poinlu connue celui des Marlinjjêcbcurs,
long el aplati connue celui des Todiers.
Les Tangaras à cpiene courte, ou Tangaras Euphones, l'onl a
peu près semblable ii celui des Manakins jiroprement dits ;
cependant ces oiseaux dilTèrcnt eutie eux par la l'orme de leurs
pales.
Comme tous les l ' a s s e r e a i i x , les Tangaras ont Irois doigis en
avaiil el un seul en aiiièrc, cl, cojnnu' dans la plupart de ces
oiseaux, les deux doigis extei ncs ne soni réunis ijne jus(|u a la
première phalange, el non jusqu'à la seconde, comme cui le
reniar{[iie dans les M.a[ud\ins.
La laille de ees oiseaux ne surpasse pas ccOle des Merles, et lui
esl presipie UMijcnirs inrériein-c. Li'ui-s couleurs, sur-louteelles des
uLales, sonI lraiu:liccs, lrès\ives, Irès brillantes, cl cependant
J ) E S TANGARAS. 5
ne présenicnt jaiuais de j'cilets métal!i()ucs : les remclles el les
jeunes sotil ju-esque loujours très dillérents des niàlcs adulles,
el n'oiil le plus souveiil (pic des (couleurs plus ou moins ternes.
Le genre des Tangaras esl e0m|)0sé d'un grand nombre
d'es|)èecs, se con\cnani toules, plus ou moijis, par les (caractères
([Lie nous avons détaillés ci-dessus, et u'ayaiii encore été trouvées
(pie dans le nouv(iau conlinent. Nous avons cru devoir rejeler,
coiume Irês douteuses, les c.spêces de Sibérie, de Chine, du cap
de Roune-Es|)crance ', cic., décrites parLalliam et par Spai manu,
jiareequc nous n'avons pu encore examiner les dép(utilles d'aueuiK'
d'enire elles, et (pie d'ailleurs il n'est pas certain, par les
descriplions (ju'en onl d(mnées les auleurs que m)us venons de
citer, qu'elles apparli(;nnent an genre des Tangaras.
D'un auli'C còlè, nous nous somnuîs assiné (|ue le Verdcroux
(l(î Bidïon (^ï. ^iLynncnsis de Gnielin), ajiparlient au geni'e Piegrièclie;
que IcTangaAio (T. /jouancnsisi^m.) esl unTrouj)iale,
el (pte le Jacarini (T. jacarcna Gm.) doil être rangé pai-mi l(;s
Bruanis.
Il ii'esl j)as douleux nou plus (jue l'Esclave (T. donitiiica Gni.)
ne soit un Gobe-moucbe, cl (|ue le Tangara ou Cardiiuil brun
de Brissoii (T. liiilïltiris Gm.) ne doive être rapporté au genre
rroiq)ialc.
•Insqu'à ce moineul n'ayant jias eu occasion de consulter l'cxislence
de (-erlaines espèces, tious nous absliendrons d'eji ])arler.
Ainsi, le Tangara variable de Latham (T. variahilis ijm.y,
rr)livei de Bufibu (T. Gm. ) ; le Taugara à bee blanc.
' Ces cspcccs, <|iic noiis crojoiw devoir éloigner, se rapporlenl ;i celles des Tangaras : sirtensis, n." 57;
Tiirfnrikffrn. 11.° ; s//i/m «. 11." .^aj n." Ifi-, , 11.° 55. T. ulralu, ii," 9, ilu Systeum
ritiliirn;, edit, de Ginelln.
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