4 HI S T O I R E NATURELLE
Lalli. (T. n/birostris Giii.); leTiuigara à collier roux, Lalli. (T.
.v/icoliis Gni.); le Tangara à Icle hiaiielic (lu Rr(-sil île Rrissoii
(T. kucocephala Cm.); le Tangara jaune <lo Brissoii ('i. jlava
G u i . ) , nous soril trop peu connus pour (]ue nous puissions nous
former une opinion ii leur égard.
En éloiguanl avec eerlilnde quelques oiseaux ])lacés à ton
d a n s le genre (les Taugaras de Gmelin, el eu r(Span(lanl des doutes
sur quelijues autres que nous iie counoissons |ias, nous devons
aussi d(;truire plusieurs (loid>les cm|)lois laits par Lalliam et par
Gmelin. Ainsi, le Searlatte, regard(i ])ar ces auteurs coinnie
nVlant qu'uiui Yariété du Tangara du Caïuida, doit en être
distingué et rap|)orlé à lesjièce ([u'ilsJonl noniniée Tangara du
lîi-ésil; le Preneur de nioiiclies rouge (T. oestivu Gni.), n'est
aulre que le Tiuigara de iMississipi (T. mis.sissipensis (iui.); le
Tangara eliloroli(|iie, regardé comme variété dn Téitc (T. violacea),
doit former une espèce dislincle; enlin rOrganiste fPipra
musica Gm.) a|iparlient amant an genre Tangara de Gmelni,
que le Téité, le Nègre et le T'angara cldorolique.
Nous avons dit ci-dessus cpte quelques oiseaux, placés par les
auleurs dans le genre dcsTangaras, ne se rapportoicul pas fort
cxactemeiu, ])ar leurs caractères, à la déllnition de ce genre.
Après avoir écarlé ceux d'entre eux qui s'cji éloignoient liien
évidemnu'ut, nous ne jxnivoiis dissimuler cependant ([u'il reste
cncoi'c, jiarnii les Taugaras que IH)U.S conserverons conune tels,
des espèces qui ne présentent |)as toulcs les (ïU'actères communs
assignés à cc genre. Ces e.s|ièees soni pour ainsi dire intermédiaii
es enire celles qui doivenl seules garder le nom de Tangara,
cl celles qui ap|)artieuneul aux différenis genres,dans IcsipuJs leur
conformation ambiguë jiourroit les faire placer. C'est remédier,
D E S TANGARAS. 5
en quelque sorte, au défaut de classilication, prescpie inévitable,
que nous recounoissons, dans celle ¡)arlie de jiolre travail, que
d'élalilir des sous-di^ isions, sui- des caraclèj-es solides, ])ai-mi les
jiombreuses espèces du genre des Tangai'as de Gmelin.
On peut donc (li\iser les Taugaras, ou plutôt les oiseaux regardés
comme tels, en ciu(j sections principales.
" L A première, on celle des Tungarns proprement dits,
com[)ren(l les oiseaux (|ui ont j)lus que les autres les caractères
généri(fiH^s; leur bec, sans être très fort, est coni(|ue, un peu
ai'ipié cl très légèrenu'ut écliancré à l'oxlréinité ; leurs ])ales ne
soiu pas à beaucoiqo près aussi longues (pie la (juene. Exenq)les:
le Seplieolor (T. taho), le Tricolor (T. iricolor) ^ le Dial)leenrliuiué
[ T. nwxicana), le Passe-verl ( T. cayana), le Rougecap
(JY. gHlaris), l'Evèque (T. epi.scopus), le lloinerdin (T.
gY/'ola) etc. etc.
"* LA seconde, ou celle des Tangaras Euphones, renferme
les espèces doiLl le Ixic esl eouri et assez semblable à celui des
Maiiakins, dont les doigts sonl divisés conune ceux des l'angaras,
et dont les |)ales sonl aussi longues que la (pieue. Exemples :
rOrgatiisIe (T. musica), le Téilé (T. violncea), le Tangara
cbloroliipie ( T. chhroUca), el le Nègre (T. cayemwmù) : ces
oiseaux doivent foi'mer un genre parlic.nlier.
*** LES Tangaras de la Iroisième section, ou Rantphocèles,
sonl les Taugaras bec-d'argent et searlatte. Us ont les pâtes plus
Nous ne pi-éteiulons p.is indiquer ici le nombre des espèces, ni fi^er l'ordre d.ins lequel elles doivent
eli'e rangées : nous lermiucrons cet ouvrege par une laide dont l'objet principal sera de ni.arqucr la place
que chacune doit occuper.
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