soni d'un beau veri : le dessus de sa lèle esl d'un roux brillan i-, cl celle couleur,
([ui renferme les yeux, ne descend pas plus bas que Toccipui, el pusse
à peine sous le gosier; on voit quel([ues plumes noires |>rès de louverture
des narines, el ([uel<|ues auires pliniies un peu moins noires enlre l'ani cl la'
base du bec; le roux du dessus de la lèle est bordé eu arrière par une ligne
irès éiroiie d'un jaune fauve, cl qui Ibrme une espèce de demi-collier.
Sur la poilrine, la couleur verle du corps prend nue leinle bleue assez
éclalanle. On remarque sur la base de chaque aile une laclie d'nn jaune
assez pur. i.es plis des jurrciières soni un peu rousseàlres. La panic inierne
des grandes pennes des ailes ei de la ([ueue est d'un gris-brun-, le bec, les
pales el les ongles sont bruns.
Dans quelques individus, el nolammenl dans celui décrit par Echvards,
la pelile bande d'un jaune Îauve tpii borde en arrière la couleur rousse de
la tète manque loul-à-lail. Bullón na pas lenu compte de celte pelile bande,
qui à la vérité esl très peu apparcnlc.
Nous avons irouvé dans les galeries du Muséum d'Hisloirc nalurellc, un
oiseau qui nous paroil être celui décrit par BulVon coiniiic élanl le mâle du
Taiigara Syacon, cl doni ce naluralisle a donné une figure sous la dénomination
de Tangam tacheté de Cayenne (pl. enluminée, n.° ôoi , dg. i ). Cei
oiseau ne ressemble pas, autant que le dit Buffon, au Tangara Syacou, et
loui nous porte à croire qu'il appartieni plutôt ii l'espèce du Tangara Rouvcrdin.
En cilet, il est d'un beau vert comme le Tangara Syacou; mais, quoiqu'il
porte l'épilliète de tacheté, il esl d'une couleur iniifbrme; ce qui se rapporte
beaucoup plus au Kouvcrdin .(u'au Syacou, doni fe caracièrc spécifique le
plus tranché est de présenter des taches noires disposées à reconvremeui.
Ue plus, il a la même laillc et les mêmes formes que le Rouverdin;la couleur
verte de son plumage esi à j>cu de chose près du même ton que celle du
Rouverdin; mais Ion ne retrouve ni la tache jaune de la base des ailes, ni la
teinte bleue que l'on voil sur la poitrine du Kouverdin; la lète ne présente
pas non plus la belle couleur roux-niarron qu'oii observe sur celle de cet
oiseau. Mais à la même place, el ce caracièrc esl le plus importain, on
remaniue ([ue la couleur verte esl moins [.ure el j)rend un teinte brune; el,
en regardant avec allention, on voil sur le front, près de la base du bec,
plusieurs petites plumes rousses. Celle disposition semblable des couleurs
dans les deux oiseaux donne une présomption assez bien fondée pour croire