se l'jipporter cgalemeiU au Gros-bec de Virginie ou Cardinal^ car c'est encore
(l'apj-ès Lepage Dnpralz (|ue celte parlie de la Notice de BiiiVon est rédigée.
Selon M. Viellot, leTungara cki Mississipi n'a pas |)lus de voix qne les autres
espèces du même genre.
Nous avons trouvé chez M. Jîrongniarl un nid f[nt apparlient au 'Fatigara
till i\lis,sissij)i. Ce nid avoit ele envoyé de la Virgiiiici tiloil. composé de
petites bncliettes ariisiemetit réunies, et gàcliées avec de la terre, dans le
Ibnd seulement. Sa Corme ne dilleroit en rien de celle des nids de ia plupart
dos oiseaux de notre pays; son diamètre étoit au plus de cini[ ¡lOuecs : il
contenoil cin(] u'uls peu al loj jgés,eldonl la plus grande dimension étoit à peu
près d'uu pouce; ces (jeuls étoient marqués de taches assez grandes, relativement
à leur volume, et de couleur bruu-verdàlrc-, il y en avoit de moins
Ibneées les unes (|ue les autres, cl le plus grand nombre se trouvoit vers
le gros bout.
Voilà luul ce (jue nous possédons sur l'hisloire du Tangara du Mississipi.
C'esl avec raison (|uc M. Viellot regarde comme n'élanl <|u'un jeune de
c e l l e espèce le Tangara rouge, vert et jaune {T.varicgala) de Laiham. Cet
oiseau se rapporte en elTet très exaclement à la de.scripliou <p.ie nous avons
doimée ci-dessus (run jeinie Tangara du Mississipi.
La figure (pie Builbn a donnée de cet oiseau est d'un ion Irop égal; son bec
est noir et ses pâtes sont rouges, tandis (|ue ces parlies sont d'un brun peu
Ibncé; les pennes des ailes semblent toutes rouges, quoi([u'clles ne le soient
qu'extérieurement.
Celle de Catesby est encore plus mauvaise : le bec et la queue y sont
infiniment trop allongés.
Enfin celle d'Edwards est la meilleure, quoi<]u'ol!e laisse encore beaucoup
à désirer.