(¡Lie ces deux oiseaux, lous deux adultes, apparl iennei i l à la môme espèce,
Cl (¡u'ils n e dlirèrcni fjue par le sexe. Nous rcgarderous donc le plus brilhuii
cil couleur comme le mâle, el celui doiil le plumage a moins d'cclal comme
la femelle. Nous ue tenons cepeudanL pas absolumenl ii noire opinion, ces
oiseaux nous oiani irop peu connus ¡)Our r|ue nous puissions rien allîrmer
sur les di l iérences qui existent entre leur sexe.
L'espèce du Tangara llouverdin est confuice, comme loules celles de la
division des Tangaras proprement dits, dans l'Amérique méridionale , et
principalement îi C a y e n n e , à Sur inam el au Brésil. Ces oiseaux se rénnissent
en troupes et paroisscnt voyager, car on ne les voit pas constamment toute
l'année dans la même contrée^ ils se tiennent éloignes des endroits habités,
et sendilent prélerer les grandes (brèts aux lieux découverts M.dcSonnini,
(¡ni a comuainiqué à Bulion un grand nombre d'observations sur les animaux
de la Guiane et de Cayenne, et pariiculièremcnt sur les oiseaux du
genre des Tangaras, a r ema rqué que « les Uouverdins arrivent dans les forêts
d e la G u i a ne deux ou trois lois par an, pour manger le Iruit d'un grand arbre
sur le<[uel ils se perclicni en troupes, et (ju'ils s'en retoiu-nent ensuite dès f|ue
cette nourriture vient ii leur manquer. »
Ces oiseaux, peu communs dans leur pays natal, sont aussi très rares dans
les collections. Les deux seuls individus que nous ayons vus et décrits appartiennent
au Muséum national d'Histoire naturelle.
f o u t e s les iigures du T\ouv e rdi n que l'on a ]iubliées jusqu'à ce jour sont peu
exactes, et ne donnent qu'une idée inqjarl'aiie d e ce joHTangara.La meilleure
d e loules cependant est celle d'Edwards.