HISTOIRE NATURELT.E DES PLATYRTNQUES.
j)lus aiung€, moins deprime, moins large près de la lèle et plus
erocIiLi à IVxlremiLe : il est égalemeni |)Ourvii de soies à sa base.
Les Tvrans etan! (railleurs d'assez gros oiseaux, relaiivenieiU
à ceux (jLii lions occupent, cl ciani pourvus de pales assez i'ortes,
à doigls simples et séparés comme ceux des autres Pie-grièclies,
ne peuvetil cire conibndus avcc nos Plaljriucjues.
Ceux-ci soni encore caraclérisés jiar la longueur moyenne de
leuis ailes, la légère hifurealiou de leur (jucue, et la grande
largeur de leurs niirines.
Deux oiseaux seidement doivent être rapporlcs à ce genre,
l^e premier que nous décrivons, el que nous figunnis, est
jiolre Plalyrinque ])run (PlaLyrinchiis fiiscus); c'esl le 2\)diis
Platyrhrnciios de Gnielin : Taulre csl liolre Plalyrinque orné
[Platyniiclm.sornalus '). Celui-ci, doni la dépouille iTexiste
Loiidres, dans le Muséum Levcrian, esl de la laille du Rossignol;
son dos esl dVin j)eau noir avec des rcilels bleus; ses joues, sa
poitrine, son venire, son croupion el les couverlures inl'érieures
de sa ([uene, sont pourj^res; ses scapulaires soul blanclies el
relond)eui sur ses ailes; les grandes pennes de celles-ci onl aussi
du blanc sur leur côté intei-ne ; son bec esl (Tini l)lcu-noiralre,
avec rexircniilé et les bords blancliàires; ses ongles sont comprimés
laléralement.
On ne sail ])as encore quelle csl la patrie des Platjrinques.
I Nou$ sumnies fijrcûs de cliaiiger les
li'op il celles qui
Kolre Plalyniitiue
liions spécifiquesUc ces oiseaux, pnrccqu'cllcs ressumblcut
aJoplées pour le genre, et qu'elles oui d'ailleurs la même signilicalioii.
a été figuré que par Lathaii , sous le nom Je Greal biUcd Todf^ j^cn. Syii. uf.
birds, I. Ï , p. GG,'|, n." 14, pl- 5o. — Daiis son Sysl. onillli.,\a même auteur lui duniic le uuni de Todu.i
nasulus, et Gmïmn, dans le Sj-H. iial., édil. i3, celui de Toiliis iiiacrorlijnclios.
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