
•l'i a
B o a aquatic
D i e Sucuriiiba, der Sucnriu.
a.
t SchiUcrn, Oherkopf mit Schuppen ledeckt; ein gelber Streif und äarunter ein schwarzbrauner von dem Auge
•• /lern Mundwinhel hin; Oberthcilc schwärzlich olivcnfarhen tii-'l einer Längsreihe von schwarzen gepaarten
-n rundlichen Fleckcn; den Seilen Augenflecken; Schwanz etwa \ der Liinge des ganzen Thiers.
Hon Scjtalc, Linn., Schnciilcr.
— Anncoiiilo, üauil.
— Gigas, l.iilr.
UoigHiifU, Mavegr.
Sufiuriubn, i>ii der Ostkfistc von Brasilien,
Siiciiriii, in Minna Goraij.
lt,:lsr: i.ucl. Uinsillci., B<i. I. p- 358. - B.l.
Die in iirn iwdirlibiorisdien CaI)iii(iUeii liSiiiîg vorkommen du Haut dieser Riesenschlange ist tliircli ilirc Zeichinmg
sc'lir kcnnllich luicl tlurcliaus niclil zu verwechseln, Mail liat iliese Specits bisher durch Trivialnamen imterschivdon,
wcdclie weniger charac te ris tisch simt, als der von dem Aufenthaltsorte hergcimnmiene ; die Sueuriuba ist
nandicli in der von mir bereisten Gegend von Brasilien die einzige Art dieses iJeschlechts, welche den griif^en
Theil der Zeil im Wasser, in den Kliissen und Seen zubringt, eine Eigenheit, durcli welche sie sicli von den
übrigen dort vorkommenden Riesenschlangen vollkommen unterscheidet. In nnbcwolinten, wenig beunruhigten Gegenden
erreicht sie eine colossale Gröfse; über 20 Fufs lange ÜUuie derselben, wclclie ieh selbst zu sehen Gelegenheit
halte, gehören «och nicht ÜU den grofiten. — Man bemerkt diese colossale AVasserschlange zuweilen am
t i f e r der I-'liisse und Seen, wo sie sich auf Felssliickeii oder allen liegenden JJaumstämmen sonnt, nachher aber wieder
in die Tiefe hinabtaucht, — Sie ist ein gefräfsiges Kaubthier, welches u. a. der in <lem ersten Tlieile der Beschreibung
meiner Reis« (pag. 358) erzählte \ orlaU beweis't, wo meine Jäger einer Sucuriuba einen Capvbara von
der Gröfse eines zweijährigen Schweines abjagten, Uebrigens ist es gewifs, dafs man viele iibeitriel)ene Nachrichten
von diesen Schlangen in den 'Werken der Naturforscher limlet; die Brasilianer behaupten, daCs sie ein Thier
von der Gröfse eines Rehes fangen, nnd ich habe mich durch eigene Ansicht überzpugt, dafs sie ihren Raub
dureli die enorme Muskelkraft ihres umschhngenden Körpers ersticken; Koi)f und Gebils sind klein und schwach.
Die Slüzze zu der hier gegebenen Abbildung entwarf ich am Flusse ßelmonte «ach einem eben s''t"dielen Tliiere,
welches noch jnng war, und 9 Fufs 5 Zoll 9 Linien in ,1er Liinge hielt; der Schwanz nalmi von dieser Länge
17 Zoll 10 Linien, der Kopf etwa 2 Zoll 10 Linien.
]>er für die Dicke des Thiers aulTallend kleine Kopf ist in dr.ä verschiedenen Ansi<.].tcn sehr genau mit alleu
seinen Bedeckungen dargestellt. Die Schuppenbildung des übrigen Körpers liat, der geringen Gröfse des Blattes
wegen, nicht mit eben der Genauigkeit abgebildet werden küniien.
ß 0 a a q u a t i c
L a S u c u r i u b a , le SUCH r i ii.
de plaques, sommet couvert d'écnilles-, deux bandes, dont l'une jaune et l'inférieure d'un brun noirdire
partent de l'oeil et se prolongent sur l'angle de la bouche; parties supérieures couleur d'olive noir dir e avec une
raie longitudinale de taches géminées noires et rondes, des taches oeillées sur les cùlcs; queue du 4- de la longueur
totale de l'animal.
lion Scylülc, Linn., ScfHiaricr.
— Glg^, íatT.
Boigunçu,
Sucuriu,
Vojage s
sur Va côte orioiiUile du Brésil,
Brusii, \ ol, 1. ,,. 358. - Vol. !I, p. 171.
La peau de ce Boa, que l'on trouve dan« la phip.irt des cabinets d'histoire naturelle, est si rcconnaissable
par ses dessins, qu'on ne })eHt la confondre avec d'autres. On a distingué jusqu'ici celte espèce par des dénominatioiH,
qm sont moins caraclérisliques que celle, que fournit l'endroit on elle s.'jounie. puisque la Sncuriuba est la seule espèce
de ce genre, qui passe dans les contrées ùu Bn>il, que j'ai parcourues, la plupart du tems dans l'eau, dans des
rivièri I lacs, projH-iété fiui la distingue parfaitement de toutes les autres espèces <|ni s'y trouvent. Dans les
trées vastes et peu fréquentées, elle atteint «me grandeur colossale, et les peaux de 2 0 piéds de long et au delà, qut
j ' a i eu occasion de voir, ne sont pas des plus grandes. On voit souvent ce serpent aquatique colossal gagner le
bord des rivières et <les lacs, où il se place sur <Ies rocs ou de vieuN: troncs d'arbres pour jouir des ardeur» du soh'il,
et puis se r.^plongcr au fond de i'<'au. C'est un animal vorace, cominera prouvé l'événement, que j'ai rapporté
«lans la première partie de la description de mon voyage (page 358), où mes chasseurs reprirent uñe Sucuriuba
nu Capybara <le la grosseur d'un coclion lie <leux ans. Il est du reste certain (jue les ouvrages des naturalistes contiennent
sur ces serpens des notices très-outrées ; les Brésiliens soutiennent qu'ils prennent des animaux de la grandeur
(hi chevreuil, et j e me suis convaincu par mes propres jeux «iu'ils étoulfent leur jiroie par la prodigieuse force
musculaire de leur corps; la tète et la denture sont petites. C'est près de la rivière de Bclmontc que je fis le
croquis de la ligure ci-jointe, d'après un individu, jeune encore, de 9 piéds, 5 pouces, 9 lignes de long, dont la
queue prenait 17 pouces, 10 lignes, et hi tète 2 pouces, 10 lignes.
La tète, très petite pour la grosseur de l'animal, a été très-exactement ligurée avec tous ses tegumens, sous
tiiiis points de vue différons, mais le peu d'étendue de la planche n'a pas permis de donner la inêtne exactitude
aux écaiUe.s dn reste du corps.