au milieu même des fureurs de la guerre, leurs asyles
sont respectés, et elles peuvent y suivre sans interruption
leurs utiles travaux.
J’ose en donner une preuve à VOTRE MAJESTÉ, on
déposant à S e s pieds un Ouvrage entrepris et .continué
dans' cette capitale, malgré les orages des dernières
années; la Flore portugaise.
Les fleurs qu’elle a recueillies, modeste parure des
champs des prés et des. côteaux: d’un pays romantique
et peu connu, ont germé durant cette période agitée;
elles s’épanouissent, MADAME, à la douce clarté de
l’espérance de VOTRE retour au milieu des peuples qui
VOIS adorent. Elles briguent l’honneur de se mêler
aux tributs de dévouement et d’amour, que tous les
coeurs s’empressent d’offrir à VOTRE MAJESTÉ.
L’empire des grâces et des vertus n’a point de bornes;
il .s’étend avec un pouvoir égalqsur le monde entier, Je
supplie donc VOTRE Ma je s t é de permettre à un étranger,
de rivaliser avec S e s sujets dans les hommages respectueux
qu’il ose Lu i rendre.
VOTRE M a je s t é a daigné m’accorder la permission
de placer S ON auguste, nom à la tête de cet Ouvrage.
C’était la distinction la plus flatteuse qu’il pût recevoir.
Que je serais heureux, si ma reconnaissance pouvait
égaler cette faveur! Je ne cesserai du moins de faire
tous mes efforts pour la mériter