Strome v. Stroma.
Stropliiole v. Strophiola.
Stupe v. Stupa.'
Style.Vi Stylus.
Stylisque v. S.tyliscus.
Stylostège v. Stylostegium.
Sübulè V. Subulatus.
Supère v. Supeçus.
Supérieurement v. Supeme.
Supervolutif v. Gônvolutnis..
Surdécomposé v. Supradecom-
positus.
Surpasse v. Superat.
Suture v. Sutura. v-
Synèdre v. Synedrus. -
Syngénèses {anthères syngenè-
ses) v. Syngenesae.
T.
T a illé e v. Excùlpta.
v. Tapetium. .
Tégumens v. Tegmenta.
Ter géminé v. Bigeminatus.
Terminal y . Terminalis.
Terminant v. Terminans.
Terné v. Binatus.
Tes£ Y. Testa.
Tête {en tétèj V. Capitatus.
Tétraèdre v. Tri — Polyquetrus.
Tétragone v. Tetragonus.
Thètjue v. Theca.
Tige v. Caulis.
Tomenteux v. Tomentosus.
Tombant v. Deeiduus.
Tortillé v. Tortilis.
Toruleux v. Torulosum.
Tranchant v. Acuatus.
Transvers v. Transversus.
Transversal y . Longitudinale.
Très-rameucc y . B.amosus.
Triterné v. Biternatus.
Tronqué v. Truncatus.
Tuberculè Y. Tuberculum.
Tubère v. Tuber.
TuberescenPv. Tuberascens.
Tubéreuse v. Tubérosus.
Turbiné v. Turbinatus.
U .
Ü v. LaeYis.
Uniforme v. Uniformis.
Unilabièe v. Unilabiata.
Unilatérales y . Unilaterales.
Uniloculaire v. Unilocularis.
Unipétalo v. Unipétala.
Universel v. Universalis. •
Urcéolè v. Ürceolatus.
Uscule v. Sub.
y '
Tdcillant y . Incumb entes.
Vague v. Vagus.
Valvacê y . Valvaceus.
^ “ iv .V a lv a e .
ValvuleJ
Veineux v. Venosa et Avenius.
Velu v. Hirsutus.
Ventre v. Cavitàs.
Vermicellé\ . _
> v. Gyrata.
Vermillè . J ' ■ 1
Verrucalsy
. V v. Verruca.
Verrue J
Verticillé v. Verdeillatae.
Villeux v. Villos'us. ,
Vésicule y . Vesieula.
Violon (en violon) v. Panduri-
fôrme. - ■'
Virgé v. Virgatus.
Vitellus v. Vitellüs.
Vivace v. Perennis.
Vivipare v. Vivipara.
Viviparente y. Vivipariens.
Voûté Ccasque voûté) v. Ad-
scendens.
Voutelle v. Fomix.
v. Vacuus.
Z.
Z ig - z a g fen zig-zag) v. Hor-
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D E L A D I S T R I B U T I O N D E S P L A N T E S
E N
O R D R E S N A TU R E L S .
Si l’on considère avec attèntion l’ensemble des végétaux, il est impossible de nier,
que les O r d r e s d e s p l a n t e s - soient naturels. Les Labiées, les Graminées, les
Ombettifères, constituent des Ordres tellement naturels, qu’on ne saurait les entamer,
et que même les Botanistes, auteurs de systèmes artificiels, les ont souvent conservés.
Ils naissent de la réunion des mêmes caractères dans une quantité d’espèces. Ainsi
dans l’Ordre des Labiées, nous voyons toujours ensemble des feuilles opposées, des
fleurs plus ou moins verticillées, deux étamines, ou quatre étamines didynamiques,
et quatre semences, soi- disant nues ; parties dont le ‘ concours et la combinaison
produisent un de ces ports qui caractérisent les O r d r e s n a t u r e l s .
Mais on ne saurait rencontrer deux caractères, qui se trouvent invariablement
réunis. C’est ainsi que dans l’exemple cité, tantôt les semences se changent en
baies, tantôt la corolle devient égale, ôu les fleurs forment des grappes, tandis que
souvent un autre Ordré offrira des étamines didynamiques, des feuilles opposées.
La nature en formant les individus, parait avoir voulu montrer toutes les combinaisons
des différens caractères, afin que par un tel arrangement, il résultât de
peu de formes la plus grande variété possible.
Il s’ensuit de là, que les Ordres, les Genres, et d’autres sections naturelles
renferment certains individus d’un port complet, réunissant tous les caractères requis,
et d’autres dont le port un pèu étranger, s’en éloigne par quelques marques. C’est
à cause de cela, que plusieurs espèces, incertaines où se placer, errent pour ainsi
dire, au hazard entre les Ordres naturels, et dès qu’on s’avise de les insérer dans
un d’entr’eux, en dérangent d’abord la ' rondeur. Un bon système doit faire
remarquer toutes ces casualités, afin de dévoiler autant que possible la. véritable
marche de la nature dans la disposition et la distribution des Espèces. Ce n’est
pas assez d’un caractère, et souvent pas même de deux, pour renvoyer une plante
à un autre Ordre, à un autre Genre. Il ne faut pas non plus en former pour cela
des Ordres ni des Genres nouveaux, mais il faut noter ces Espèces, comme des
exceptions à la règle, et les ajouter, pour nous exprimer ainsi, en guise de
corollaire aux Ordres naturels.
Cependant lorsqu'il s'agit de la distribution et de la division des végétaux, il
est nécessaire d’avoir égard non seulement à leurs parties majeures et extérieures,
niais .aussi aux intérieures, et à toute leur structure en général. Car qui seroit en
état ele rédiger en Classes les animaux, s’il ne vouloit point faire attention au coeur
et aux vaisseaux? 'Qui négligerait ces organes, sans lesquels l'animal ne pourrait
vivre? De même, dans le Règne végétal, les organes qui charient et conservent
les sucs nutritifs, déterminent sinon des Ordres et des Genres, du moins des Classes
universelles et générales. De pareils caractères ne sont pas plus difficiles a saisir,
que bien d’autres, employés par presque tous les Botanistes du Siècle. Qu’y a-t-il