La monnaie de cuivre, d’un type pareil à celui-ci et que
Mionnet, p. 522, cite d’après Banduri, est fausse; elle a été
évidemment coulée sur un exemplaire d’argent.
5................ p u m . Buste de face et diadémé de Romain
IV, tenant une longue croix grecque
dans la main dr. et le globe crücigère dans
l’autre main.
Çf. m—ë. Buste de face et nimbé de la Vierge,
CR
tenant les mains élevées, (Pl. LI, 2.) 16 mill.
Comte de Salis..................................... , ................. 100 fr.
Conformément à la nouvelle attribution qui m’est proposée
par M. le comte de Salis, je donne à ce règne deux monnaies
anonymes et de types semblables, dont j’ai déjà parlé, t. I",
p. 28. Ces exemplaires, l’un en or et l’autre en argent, sont
d’une belle fabrique et se distinguent par les légendes des
deux faces : oc. HAnnce. ha n ta , katopooi. hapoene. coi.
hoayaine. (Qui espère en toi, réussit en tout. En ton honneur,
Vierge très-glorieuse I)
Monnaies d’or.
6 . oc. h a h ik é . h a n t a . KATOP0OI. L’empereur de
face et debout, tenant dans la main dr. une
longue croix grecque, et dans l’autre main
un globe surmonté d’une croix grecque.
IV. -fiiAPeeNe. coi. rioAYAiNe. m— q. La Vierge
nimbée, debout sur un coussin, portant l’Enfant
Jésus sur le bras gauche. Sou d’or. (Planche
L, 14.) 25 millim. ........................................ 450 fr.
Monnaies d’argent.
7. Même légende et type semblable. L’empereur
est debout sur un coussin.
Revers semblable au précédent. (Pl. L, 15.)
28 millim.............................................................
Monnaies de cuivre.
8. Dans un cercle de grènetis, croix ornée, cantonnée
des quatre initiales : c. r . p . a . (copie,
RovjÔEt p u p a v o asctcovii*)
Buste de face du Christ, tenant le livre des
IC—xc
173
250 fr.
É v a n g ile s ; à g. et à dr. de la tête : n i— ka.
(Pl. LI, 3.) 26 millim............................................... ^ »
Il existe des coins variés de ce même type, sur lesquels la
croix de l’avers diffère par les ornements.
MICHEL VII DUCAS PARAPINACES
1071 à 1078.
Michel VII Ducas, fils aîné de Constantin XIII, qui a reçu
de ses sujets le surnom de Parapinace (l’Affamé) pour s’être
livré au monopole du blé, resta seul maître, après s’être débarrassé
d’abord de Romain IV et puis de sa mère Eudocie. Andro-
nic, son frère, était mort, et Constantin, son autre frère, n’était
son collègue que de nom. Le règne de Michel VII, flétri par les
rapines et les violences des ministres, fut signalé par les progrès
des Turcs en Asie, par les attaques incessantes des Scythes
et des Slavons en Europe. Quelques généraux habiles, tels
que les deux frères Nicéphore et Jean de Brienne, ayant réussi
à repousser une partie de ces nombreux ennemis, 1 empereur
paya leurs services de la plus noire ingratitude. Enfin Nicéphore
Botaniate, général de l’armée d’Asie, souleva ses
troupes, se fit proclamer à Nicée et, secondé par les Turcs,
s’empara de Conslântinople en 1078. Michel Vil fut renfermé
dans le couvent de Stude où on lui rasa la tête, et plus tard