MONNAIE BYZANTINE;
1338. Pragmatique-sanclion de Francfort..
1339. Les Génois élisent un doge. — Androni'c III envoie des
députés au pape Benoît XII pour traiter de la réunion
des deux Églises. ■
1340. Bataille de l’Écluse; défaite de la flotte française.—
Les Anglais et les Flamands sont battus devant Saint-
Omer. — Peste en Toscane.
1341. Pétrarque est couronné au Capitale. — Les Polonais
s’emparent de la Bussie Rouge, de la Podolie et de'
la Wolhynie. — Apparition d’une comète.
De ce règne de treize ans, il ne nous est resté que quelques
monnaies de cuivre.
V n x actuel des monnaies de cuivre d’Andronic III :
1. Légende verticale : a n a . nikoç. L?empereur
de face, tenant le labarum dans la m. dr. et
le globe crucigère dans l'autre main : le tout
dans un cercle de grènetis.
Rf. o. aito«;. ahmhtpoc. Saint Démétriüs nimbé,
de face et debout, la m. g. reposant sur son
bouclier et tenant une lance dans la m. dr.;
le tout dans un cercle dé grènetis. Monnaie
plane. (Pl. LXII, 12.) 23 millim....... 25 fr.
ï . Pas de légende. L’empereur de face et debout,
tenant une croix dans la m. dr., l’autre main
posée sur la poignée d’un glaive dans le
fourreau; à droite et à gauche, un b .
Rf. Croix grecque entre deux b . Monnaie
plane. (Pl. LXII, 13.) 19 millim.................. jg »
3. Dans un c-rcle de grènetis : anaponikoc.
a€cIIothc. Buste de face de l’empereur, tenant
une croix dans la main dr. et le volumen,
dans l’autre main.
Bf. Monogramme formé des lettres à n . b ; en
haut et en bas, une étoile. Monnaie plane.
(Pl. LXlI, 14.) 20 millim ...............
4. Rf. Dans un cercle de grènetis, les deux lettres
a—b, initiales de AvSpovixoç BauiXeuç; dessous,
une étoile. Monnaie plane. (Pl. LXII, 15.)
20 milllim...........................................................
JEAN Y PALÉOLOGUE
1341 à 1391.
1b fr.
15 »
A la mort de son père, Jean Y Paléologue, né le 18 juin
1332, à Dydimothèque, monta sur le trône le 25 juin 1341 et
fut couronné le 19 novembre suivant. Comme il était mineur,
sa mère prit la direction des affaires conjointement avec le
gçand domesti'cus Jean Cantacuzène et Jean d’Apri, patriarche
de Constantinople. La discorde s’introduisit bientôt dans
le conseil de régence; Jean Cantacuzène en profita pour s’arroger
le pouvoir; dès le 26 octobre 1341, il prit le titre d’empereur,
se portant pour collègue et protecteur de son jeune
pupille. Cinq ans après, couronné déjà dans Andrinople par
Lazare, patriarche de Jérusalem,* H déclara ouvertement la
guerre à Jean V, pénétra par trahison dans Constantinople le
8 janvier 1347, et s’y fit sacrer de nouveau le 13 mai, avec
Irène, sa femme. L’empire devait être réduit à une bien
grande misère, puisque dans cette cérémonie les couronnes
qu’on employa étaient garnies de pierres fausses, et que le
repas dit sàcré fut servi1 eii vaisselle de terre et d’étaih. Jean
Cantacuzène alors régna conjointement avec Jean Y, à qui il fit
épouser sa fille Hélène, le 21 mai 1347, mais peu à peu, par
des empiêtéments successifs, lé nouvél emperéur parvint à se
substituer à l’empereur légitime, ét la guerfe éclaté de nouveau
entre eux. Pressé par son rival et attaqué par léS Turcs,