li', -f-. ihsqs. XRis^qs. lucA «*. Croix façonnée,
dont le centre est occupé par un médaillon
portant l'effigie de Nicéphore et posôo sur
un globe et deux degrés. (Pl. XLVII, 13.)
22 mi Ilim ............................................................
Monnaies de cuivre.
5. hicHF. bAsiLEv. nui. Buste de l'ace et dia-
démè de Nicéphore II, tenant dans la m. g.
un globe orné de trois pointes et dans l’autre
main une longue croix.
If. -f-, NICHF—EN. ©EUJ. bA—SILEVS. RUl —
lUAiwh. En quatre lignes. (Pl. XLVII, 14.)
27 millimètres....................................................
6. Même légende. Buste de face et diadémé de
Nicéphore II, vêtu de la robe à carreaux et
dans un costume différent ; l’empereur tient
le globe crucigère dans la m. g. et le labarum
dans l’autre main. (Pl. XLVII, 12.) 25 millimètres.........................................................
. ..
ZIMISCÈS, connu sous le nom de JEAN Ier.
969 à 976.
50 fr.
1b »
15 »
Jean I" Zimiscès était d’une famille patricienne; son bisaïeul,
Jean Curcuas, avait exercé les fonctions de protovestiaire
à la cour de Basile Ier le Macédonien. Zimiscès s’acquil de
bonne heure, par ses exploits, une renommée militaire, et
remporta en Cilicie une grande victoire sur les Sarrasins ; mais
ses succès ayant excité l’envie, le commandement des troupes
lui fut retiré, et on le nomma intendant général des postes.
Son mécontentement s’étânt manifesté à cette occasion, il fut
exilé dans ses domaines d’où, par le crédit de Théophanon,
dont il était un des favoris, il obtint bientôt la permission de
séjourner en Chalcédoine. C’est là qu’il conçut le dessein de
s’emparer du trône. Après l’assassinat de Nicéphore, il fut proclamé
empereur le 11 décembre 969, feignantd’abord, parmodé-
ration, de ne vouloir être que le collègue ou plutôt le père des
deux jeunes fils de Romain II, Basile 11 et Constantin XI.
Afin fl’obtenir que le patriarche Polyeucte le couronnât, il
dut jurer qu’il ù’avait point trempé ses mains dans le sang
de Nicéphore, de bannir ses assassins et Théophanon elle-
même.
Malgré ces débuts criminels, Zimiscès, une fois sur le trône,
se montra souverain généreux et se concilia l’affection de ses
sujets; il fit distribuer une partie de ses biens aux populations
des campagnes, l’autre servit à doter une grande léproserie et
des institutions de bienfaisance; il diminua les horreurs d’une
famine de trois ans en faisant acheter dans toutes les contrées
voisines des blés revendus ensuite à bas prix. Sous ce régne,
une ligue musulmane qui menaçait Antioche fut dissipée ;
l’empereur marcha en personne contre les Russes et les battit
sous les murs d’Andrinople; Swiastoslaff fut forcé de demander
la paix et de rendre, du moins pour quelque temps, la Bulgarie.
Jean Ier, à son retour, fut reçu en triomphe dans sa capitale,
où, à cette occasion, il abolit l’impôt de la fumée, établi
sur les cheminées. Ayant résolu d’enlever aux Sarrasins les
conquêtes qu’ils avaient faites en Syrie et dans la Mésopotamie,
il envoya une armée qui préluda par quelques succès suivis
de grands désastres; il s’y rendit alors pour prendre le commandement
en personne, et ramena, pendant une campagne
de deux années, la victoire sous ses drapeaux; mais une maladie
vint interrompre le cours de ses victoires; forcé de rentrer
à Conslantinople, il fut pris d’un mal de langueur à la
suite d’un empoisonnement dont l’histoire accuse l’eunuque
et chambellan Basile. Jean Ier mourut le 10 janvier 976, âgé
de cinquante et un ans, après six ans et un mois de règne. Il
avait été marié deux fois, la première à Marie, soeur du patrice