différent, e, et en bas, a . Demi-follis. (Planche
XXXVII, 20.) 27 millim 3 fr.
21. iy. Indice k surmonté et accosté de trois
croix; dessous,le mot p a x . Demi-follis. (Plan-
XXXVII, 21.) 21 millim........................................ 3 *
22. d n . iqsTiNiA. Buste de face et diadémé de
Justinien II, dans un cercle de grènetis.
fy. Dans un cercle de grènetis, indice xx, et à
l ’exergue, n£ (Neapolis). Demi-follis. (Planche
XXXVII, 22.) 14 millim............................... 20 »
23. Buste diadémé et de face de Justinien II, tenant
le globe crucigère dans la m. dr. A
droite, dans le champ, un € rétrograde.
w . indice i . a n n o . i . Decanummium, fabrique
barbare. (Pl. XXXVII, 23.) 16 millim 10 »
Hôtels monétaires inscrits sur les monnaies de Justinien II :
Constantinople, Carthage, Naples et Sicile.
LEONTIÜS II
695 à 698.
Issu d’une famille patricienne, Léonce II avait eu déjà un
commandement important en Orient, lorsqu’il encourut la
disgrâce de Justinien II, qui le retenait en prison depuis trois
ans, au moment, où soutenu par la faction des Bleus, Léonce
fut acclamé par le peuple. Après s’être rendu maître de la personne
de Justinien, Léonce lui avait fait couper le nez et
l’avait exilé à Kherson. Les commencements de ce règne furent
assez paisibles, mais en 697, les Sarrasins envahirent et prirent
l’Afrique, et bientôt après, en 698, à la suite d’une défaite
navale, les troupes impériales chassées d’Afrique proclamèrent
Absimare, qui pénétra par trahison dans Constantinople, s empara
de Léonce II, lui fit couper le nez et le relégua au monastère
Dalmate. Ce fut aussi en 698, sur la fin du règne de
Léonce et pendant les travaux de curage du port de Néorésium,
que la peste régna pendant quatre mois à Constantinople.
On ne connaît de nos jours aucune monnaie authentique
qui puisse être attribuée avec certitude à cet empereur, dont
le règne a pourtant duré près de trois années. Il est certainement
à présumer que Léonce a émis des monnaies à son nom,
mais il est probable aussi, vu leur disparition à peu près totale,
qu’elles auront été accaparées et refondues par son successeur.
Tanini mentionne, il est vrai, une pièce citée plus
tard par Eckhel et par Mionnet, pièce dont la trace est totalement
perdue et dont par conséquent, l’authenticité aussi bien
que l’existence peuvent être contestées. Voici la description de
cet exemplaire, toujours d’après Tanini :
d . L60NTI. a . Buste de face de Léonce II, portant sur la m.
dr. un globe surmonté d’une croix.
Ijf. v ic t o r ia , a v gvs. Longue croix ; à l’exergue, co n o b .
Mionnet cite encore un petit bronze du cabinet de M. Gos-
selin, que je n’ai pas eu l’occasion d’examiner et qu’il décrit
ainsi (Monnaies romaines, t. II, p. 452) : d n . l eo n c iv s (sic)
p. f . a v g . Buste casqué de face de Leontius, tenant de la main
dr. une lance. c o n c o r d ia Rome Nicéphore assise,
la m- dr. sur la haste pure; à l’exergue, c o n o b . Je ne puis rien
dire touchant l’authenticité de cette monnaie que je n’ai pas
vue, mais il est évident pour moi, d’après le type et la légende
du revers, qu’elle ne peut pas être attribuée à Léonce II.
TIBÈRE V ARSIMARE
698 à 705.
Les historiens nous ont laissé peu de détails sur les événements
qui se sont passés sous le règne d’Absimare, dont la