Revers semblable au précédent. Sou d ’or à flan
mince et d’un module beaucoup plus grand
que celui des quatre exemplaires ci-dessus.
(Pl. XLVIII, 14.) 27 millim.................................. 45 fr.
Monnaies d’argent.
6. eh. sov^rn.hicA^. bAsiL«. c .cw h s ^ '. Bustes
diadémés et de face des deux augustes,
entre lesquels paraît une croix grecque très-
ornée sur un globule et quatre degrés, et dont
la branche principale est garnie d’un croissant.
Çf. H- b A s iL — c . c t o h s ^ A h ou c w s g A h {sic)
— nORF.VROÇ — IHSTOI OU niSTV {sic) bAS '
— R w m A ïu j, en cinq lignes. (Pl. XVIII, 15.)
27 m illim ............................................................... 25 »
7. eh. ^ov^ io. hicA^e. bxsiLe. c. ctuhs. Type à
peu près semblable ; la croix diffère par les
ornements.
W■ + bASIL' — C. ClühSJJAh — nORFVROÇ —
ms^oi. bAS — RiumAiq, en cinq lignes.
(Pl. XVIII, 16.) 21 millim.................................. 25 »
W- + t>Asi — n o s . ce — c o h s g A h — ¡ ^ ih '
n s s v — bAsiLis — R om e o ', e n six lig n e s .
(Pl. XLVIII, 17.) 22 millim................................... 25 »
Monnaies de cuivre de Basile I I .
Les monnaies d’or de Basile II et Constantin XI, ainsi que
celles d’argent, sont assez abondantes, et on a lieu de s’étonner
qu’il ne nous soit pas resté un seul exemplaire de cuivre d’un
règne qui a duré près de cinquante ans. On ne saurait admettre
cependant que ces princes n’aient frappé que de la monnaie
d o r ou d’argent, et dans ce cas, l’entière disparition de leurs
cuivres tiendrait à une cause qu’il est difficile d’expliquer. Je
suis plutôt porté à croire qu’il faut restituer à ce règne une
partie des bronzes anonymes qu’on attribue généralement à
Zimiscès, ou bien il se peut aussi que ces princes aient continué
à employer les types et les coins de leur prédécesseur.
Nous ne connaissons jusqu’ici de ce règne qu’un petit cuivre
frappé à Kherson par Basile II seul, et dont voici la description
:
9. Dans le champ, monogramme de Basile II,
formé des lettres : b . a . c. a . 8 .
Çf. Monogramme formé, comme celui d’une
monnaie de Jean Zimiscès (Pl. XLVIII, 1),
des lettres a . e. c .n . 8 . t . (Pl. XLVIII, 18.)
16 millim........................... 50 fr.
CONSTANTIN XI PORPHYROGÉNÈTE seul.
1025 à 1028.
Après la mort de son frère, Constantin XI, resté seul maître
de l’empire, fut obligé de gouverner par lui-même ; c’était,
d’après Zonaras, Cédrénuset Michel Glycas, un prince adonné
au vin et passionné pour les spectacles. Dès son avènement,
le nouvel empereur substitua des esclaves ou des eunuques,
compagnons de ses débauches et de ses plaisirs, aux ministres
et aux conseillers choisis par Basile. Marié à Hélène, fille du
patrice Àlypius, Constantin avait eu trois filles : Eudocie, qui
prit le voile, Zoé etThéodora qui, toutes deux, furent élevées
à la dignité d’auguste. Trois jours avant sa mort, Constantin
désigna pour son successeur le patrice Romain Argyre, déjà
marié à Hélèiîe, qu’il aimait; mais en lui donnant l’empire, il
lui enjoignit de répudier sa femme et d’épouser Théodora.
Romain refusait d’obéir. S i tu ne cèdes, lui dit l’empereur
mourant, je te ferai crever les y eu x avant la fin de la journée.
Théodora, de son côté, n’ayant point consenti à ce mariage,