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74 POMOLOGIE GÉNÉRALE
convexes par leurs côtés, bien arquées, bordées de dents peu profondes,
couchées et émoussées, se recourbant su r des pétioles un peu longs, un
peu forts, raides et peu redressés.
¡S t ip u le s extraordinairement longues et lancéolées.
Feuilles stipulnires très-fréquentes.
Routons à f r u i t moyens, ovo-ellipsoidos, émoussés ou très-courtement
aigus ; écailles d'un marron rougeâtre peu foncé.
Fleurs assez grandes ; pétales obovales, concaves, à onglet long, bien
écartés entre eux; divisions du calice de moyenne longueur, larges et peu
recourbées en dessous ; pédicelles longs, de moyenne force et glabres.
Feuilles ,«!es productions fruitières plus grandes que celles des
pousses d’été, ovales bien allongées et p resque étroites, bien atténuées vers
le pétiole, se terminant régulièrement en une pointe peu aiguë, peu repliees
su r leu r nervure médiane et peu arquées, bordées de dents assez larges,
profondes et un peu aiguës, s’abaissant peu su r des pétioles longs, greles,
bien redressés et peu souples.
Caractère saillant de l’arlire : teinte générale d u feuillage d’un
ve rt tendre et m a t; toutes les feuilles plus ou moins allongées; tous les
pétioles plus ou moins longs ; stipules remarquablement allongées.
Fruit moyen, ovoide-piriforme, bien uni dans son contour, atteignant
sa plus grande épaisseur bien au-dessous du milieu de sa h a u te u r; au-
dessus de ce point, s’a tténuant par une courbe d’abord peu convexe puis
largement concave en une pointe longue, maigre et aiguë â son sommet ;
au-dessous du même point, s’a tténuant par une courbe largement convexe
ju sq u e vers l’oeil.
l 'c a a un pou ferme, d’abord d'un v e rt pâle semé de points d ’un v e rt
plus foncé, larges, assez nombreux et apparents. On ne remarque ordinairement
aucune trace de rouille su r sa surface. A la maturité, milieu et
fin d'août, le v e rt fondamental passe au jaune paille seulement un peu
doré du côté du soleil ou rarement lavé d’un soupçon de rouge.
tFII assez grand, ouvert, placé presque à fleur de la base du fruit dans
une dépression très-peu creusée et plissée dans ses parois.
Queue longue, de moyenne force, ligneuse, charnue en s’attachant à la
pointe du fru it dont elle forme exactement la continuation et le plus souvent
dirigée obliquement.
Chair bien blanche, peu fine, cassante, suffisante en eau douce, sucrée,
vineuse et relevée d ’une saveur assez difficile à qualifier.
PAUL THIELENS
(N« 326)
Album de pomologie. B i v o r t .
Jardin fru itie r du Muséum. D e c a i s n e .
Dictionnaire.de pomologie. A n d r é L e r o y .
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O b s e r v a t i o n s . -C e t t e variété est sortie des semis de Van Mons
et fut propagée par M. Bivort, sous le nom de M. Paul Thieffins, de
.Jodoigne. Son premier rapport eut heu en 1844. — L arbre, de
bonne vigueur sur cognassier, s’accommode bien de la forme pyramidale.
Sa fertilité est assez précoce, seulement moyenne et cependant
soutenue. Son fruit n’est propre qu’aux usages de la cuisine.
DESCRIPTION.
- I
R am e a u V de moyenne force, presque unis dans leur contour, droit3,_a
entre-noeuds de moyenne longueur, verdâtres ; lentioelles d’un blano jaunâtre,
peu larges, un peu nombreuses et un pou apparentes.
Roiitoii!« à b o is très-petits, extraordinairement courts, épatés, obtus
ou émoussés, un peu encastrés dans le rameau auquel ils sont appliques,
soutenus sur des supports très-peu saillants dont l’arête médiane se prolonge
à peine distinctement; écailles d’un marron rougeâtre fonce.
P om is r s «l’è t è d'un vert terne, colorées de rouge sur une grande longueur
à leur sommet et longtemps couvertes d’un duvet fin et peu épais.
F c i i IIIcn «le» ixm sü c» «l’è t è petites ou presque moyennes, ovales bien
élargies, se terminant peu brusquement en une pointe très-courte et bien
recourbée en dessous, convexes par leurs côtés ou comme roulées en cornet.
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