
146 POMOLOGIE GENERALE
Feuilles des pousses «l'été à peine moyennes, souvent un peu obovales,
se terminant peu brusquement en une pointe longue, un peu creusées
en gouttière en non arquées, bordées de dents inégales entre elles, assez
peu profondes et émoussées, s’abaissant su r des pétioles un peu longs, de
moyenne force et flexibles.
¡Stipules longues, linéaires-lancéolées, dentées.
Feuilles stipulaires manquant lo plus souvent.
Boutons II fruit petits, coniques, un peu renflés, un peu aigus ; écailles
d ’un marron rougCcàtre peu foncé et largement maculé de grisâtre.
Fleurs moyennes; pétales elliptiques, peu concaves, écartés entre eux;
divisions du calice de moyenne longueur,finement aiguës et recourbées en
dessous ; pédicelles assez courts, un peu forts et un peu duveteux.
Feuilles des prodiictious fruitières moyennes, obovales-elliptiques,
se terminant un peu brusquement en une pointe longue et large, à
poine repliées su r leu r nervure médiane, à peine arquées, entières par
leurs bords, assez peu soutenues su r des pétioles un peu courts, forts et
divergents.
Caractère saillant de l’arbre : teinte générale du feuillage d ’un
v e rt foncé et te rn e ; toutes les feuilles à peine repliées su r le u r nervure
médiane.
Fruit assez petit ou presque moyen, ovoïde-piriforme, bien uni dans
son contour, atteignant sa plus grande épaisseur bien au-dessous du milieu
de sa hau teu r ; au-dessus de ce point, s’a tténuant p a r une courbe d’abord
convexe puis largement concave en une pointe longue, un peu maigre, un
peu obtuse ou un peu aiguë à son sommet; au-dessous du même point,
s ’a tténuant par une courbe très-largement convexe pour diminuer sensiblement
d’épaisseur vers la cavité de l’oeil.
l*can épaisse, d’abord d 'un vert herbacé semé de points grisâtres, un
peu larges, nombreux, régulièrement espacés et apparents. On remarque
parfois de légères traces de rouille dans la cavité de l’oeil et rarement su r la
surface du fruit. A la maturité, fin «l'hlvcr, le v e rt fondamental s’éclaircit
peu en jaune, et le côté du soleil se distingue seulement p a r un ton un
peu plus chaud.
<Eil assez grand, demi-ouvert, placé presque à fleur de la base d u fru it
dans une dépression très-peu profonde, évasée et finement plissée dans ses
parois.
Queue de moyenne longueur, grêle, bien ligneuse, courbée ou contournée,
attachée un peu obliquement à fleur de la pointe du fruit.
Chair d un blanc à peine teinté de jaune, fine, beurrée, fondante, abondante
en eau douce, sucrée et délicatement parfumée.
i i iK -
MADAME VERTE
(N” 362)
C atalogue de Jonshe, de Bruxelles.
D ic t io n n a ir e d e p om o lo g ie . André Leroy.
Observations. — J ’ai reçu cette variété de M. de Jonglie, de
Bruxelles. Est-il l’obtenteur ou le premier propagateur de cette
variété? Je n ’ai pu trouver une réponse à cette question. —
L’arbre, de vigueur moyenne sur cognassier, s’accommode bien
des formes régulières. Sa fertilité est précoce, bonne et soutenue.
Son fruit, de première qualité, a beaucoup de rapports p ar sa chair
et sa saveur avec le Beurré Diel. *
DESCRIPTION.
Kaiiicanx do m oyenne lorce, unis dans leu r contour, flexueux, à entre-
noeuds assez longs, de couleur jau n â tre terne; lenticelles d ’un blanc jau n â tre,
pou larges, assez nombreuses et peu apparentes.
Boutons à liols gros, coniques, épais, renüés su r le dos, très-courtement
a ig u s , à direction parallèle ou presque parallèle au ram e au , soutenus su r
des supports un pou renflés dont les côtés et l’arête médiane ne se prolongent
pas; écailles d 'u n marron peu lonoé et largement m aculé de gris blanchâtre.
Pousses (l'été d ’un v e rt clair, lavées do rouge sanguin su r une assez
grande étendue et un peu duveteuses à leu r partie supérieure.
Feuilles «les ponsscs d’été assez grandes, ovales-allongées et étroites,
bien atténuées vers le pétiole, se terminant presque régulièrement en une
pointe peu longue, peu repliées su r leu r nervure médiane et peu arquées.